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La maladie de Parkinson (MP) est emblématique des maladies neurodégénératives et des mouvements anormaux. Elle est due à la di-minution de la sécrétion de dopamine par perte des cellules dopaminergiques de la substance noire compacta. Le traitement substi-tutif par la lévodopa, précurseur de la dopamine, ou d’agonistes dopaminergiques, devient rapidement mal toléré, accompagné de fluctuations motrices et de dyskinésies. Les alternatives chirurgicales, par infusion locale d’agonistes, ou de facteurs de croissance ( GDNF), ou par greffes neurales dans le striatum sont peu efficaces. Plus prometteuses mais encore, sont les perspectives expérimen-tales de la thérapie génique qui vise à recréer dans le striatum des cellules capables de secréter de la dopamine. Les méthodes sté-réotaxiques (thalamotomie puis pallidotomie), ont été utilisées depuis les années 50 pour supprimer respectivement les tremblements (Ohye et al, 1965) et les dyskinésies (Laitinen et al, 1992). Néanmoins, les effets peuvent s’estomper, nécessitant une réin-tervention, ou des complications déficitaires survenir. La découverte des effets paradoxaux de la stimulation électrique à haute fré-quence (supérieure à 100 Hz) mimant les effets d’une lésion destructrice à permis de développer la technique de stimulation céré-brale profonde à haute fréquence (SCP-HF), peu invasive, réversible, adaptable, à faible morbidité, même quand elle est bilatérale. Ainsi la SCP-HF du thalamus (Benabid et al, Lancet, 1991) et du Pallidum ont-elles remplacé la thalamotomie et la pallidotomie, dans la MP et dans les dystonies, et la maladie des Tics de Gille de la Tourette. La faible morbidité a permis de l’appliquer au noyau sub-thalamique (NST) (Limousin et al, Lancet 1995), dont les effets majeurs sur la triade parkinsonienne (tremblement, akinésie, rigidité) en ont fait la thérapeutique de premier choix dans les formes sévères de la MP, ainsi qu’au Noyau pédunculopontin (PPN), qui lui nécessite d’être excité à basse fréquence (25Hz), dans les troubles de la marche. Les perspectives sont au niveau de la miniaturisation, et du développement de nouveaux paradigmes et électrodes. Intervenant: E CUNY (Bordeaux)
Clinatec et neurochirurgie assistée par ordinateur
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Non communiqué
12h05 : Intervention du professeur Alim Louis Benabid, membre de l’Académie des Sciences : synthèse de la table ronde ; présentation de l’histoire de la stimulation cérébrale profonde et de l’évolution de son programme de recherche aux cotés de la Fondation jusqu’aux recherches actuelles sur la nanotechnologie