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Communications de LAPEGUE F
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Depuis quelques années l’imagerie médicale n’est plus seulement une spécialité diagnostique, contemplative. Elle permet également de réaliser de multiples gestes interventionnels thérapeutiques, notamment en pathologies vasculaire, neurovasculaire, digestive mais aussi ostéoarticulaire. Les biopsies osseuses dans des zones d’accès difficile, comme le rachis, furent un des premiers gestes interventionnels radioguidés, l’avantage étant d’éviter au patient une intervention lourde. Le guidage fluoroscopique et actuellement tomodensitométrique voire magnétique permet la réalisation de prélèvements tissulaires en prenant un minimum de risques pour les structures nerveuses ou vasculaires, le tout sous anesthésie locale, le plus souvent en ambulatoire. L’indication de tels gestes et leur réalisation technique (voie d’abord) doivent être discutées et planifiées en réunion multidisciplinaire médicochirurgicale, le radiologue ne constituant qu’un maillon de la chaîne de prise en charge. Les deux indications principales des biopsies musculosquelettiques sont : la caractérisation d’une lésion tissulaire (bénin ou malin ?), et la recherche de germes pathogènes dans le cadre d’une suspicion d’infection. Après quelques exemples montrant les avantages techniques des biopsies radio guidées notamment au rachis nous prendrons en considération des notions économiques comme le coût du matériel, le remboursement du geste et les implications de ces deux derniers éléments sur la réalisation de l’acte.
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Objectifs Évaluer l’efficacité du traitement percutané échoguidé dans les ténosynovites de De Quervain par libération du rétinaculum du premier compartiment des extenseurs avec une aiguille de calibre 21G. Matériel et méthodes Ce travail se décompose en 2 parties : une étude anatomique et une étude clinique. Lors de la première partie un opérateur a réalisé 10 procédures sur mains de cadavres suivies par une dissection pour évaluer la libération du rétinaculum et détecter d’éventuelles lésions iatrogènes. La deuxième partie consistait en une étude clinique prospective portant sur 47 procédures. Les résultats ont été évalués par un suivi de 6 mois au minimum. Les paramètres suivants ont été recueillis dans le temps : la douleur (EVA), le Quick DASH (Quick Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand) et le PRWE (Patient Rated Wrist Evaluation). Des questionnaires de satisfaction ont été effectués lors du dernier appel. Résultats Aucune complication n'a été mise en évidence lors de l'étude cadavérique et la libération s’est avérée partielle dans tous les cas. Dans l’étude clinique, une amélioration significative a été observée dans 93.6% (44/47) des cas, permettant d’éviter la chirurgie. Le geste de libération a échoué chez 3 patients qui ont eu recours à la chirurgie classique. Conclusion La traitement écho-guidée de la maladie de De Quervain en utilisant une aiguille de calibre 21G est réalisable sans risque en pratique courante.
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Objectifs Évaluer le traitement percutané des doigts à ressaut par libération de la poulie A1 sous guidage échographique, au moyen d’une aiguille de Calibre 21 G. Matériel et méthodes Dans la première partie de cette étude, nous avons réalisé 10 procédures, sur les doigts d’un cadavre, suivies d’une dissection. La seconde partie rapporte notre retour d’expérience durant 5 années sur une série de 350 doigts à ressaut, traités par libération et infiltration concomitante, chez 300 patients. Les résultats ont été évalués par un examen clinique à J0 avant et après la procédure, par une consultation systématique 1 mois, et par une consultation ultérieure éventuelle en cas de problème itératif. Résultat La série anatomique n’a retrouvé aucune complication. La libération s’est en revanche avérée « partielle » dans tous les cas. Dans la série de patients, au décours immédiat du geste 90% (315/350) des ressauts ont complètement disparus ; 33 ressauts modérés (9,4%) et 2 échecs (0,6%) sont constatés. A 1 mois il ne persiste plus que 10 ressauts modérés et 1 échec. 39 patients (11,1%) présentent tout de même une douleur résiduelle, modérée dans 33 cas (9,4%) et plus importante dans 6 cas (1,7%). Chez ces 6 derniers patients une ténosynovite « exsudative » a été démontrée. 98% des patients s’estimaient satisfaits de leur prise en charge. Conclusion Le traitement des doigts à ressaut par une aiguille de calibre 21G sous guidage échographique est réalisable en pratique courante sans complication significative avec un résultat clinique satisfaisant dans 98% des cas.
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