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Communications de LAZZATI A
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Service de Chirurgie Digestive Hépatobiliaire et Transplantation hépatique. Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris. Introduction : La chirurgie bariatrique s’est développée progressivement en France au début des années 90 avec la diffusion de la coelioscopie. Après une période de croissance constante, le nombre d’actes chirurgicaux a baissé entre 2002 et 2004. L’année 2005 marque le début d’une période de renaissance de la chirurgie bariatrique en France, qui est devenue le deuxième pays au monde en nombre d’interventions par habitant. La codification des actes chirurgicaux permet de suivre et d’analyser cette croissance. Matériel et méthodes : Les données ont été extraites des bases de données nationales du Programme de Médicalisation des Systèmes Informatiques (PMSI). Tous les séjours desbases de données PMSI de 2005 à 2011, qui ont donné lieu à un acte de chirurgie bariatrique, ont été pris en compte. Les actes que nous avons analyséssont les techniques autorisées par la HAS pour le traitement de l’obésité morbide (anneau gastrique ajustable, gastroplastie verticale calibrée, bypassgastrique, sleeve gastrectomie, diversion biliopancréatique, par approche laparotomique ou coelioscopique) ainsi que les actes de reprise chirurgicale qui possèdent un code univoque (ablation ou repositionnement d’AGA, changement d’AGA, reprise de dispositif d’accès). Résultats : Entre 2005 et 2011 on observe une augmentation très importante du bypass gastrique et de la sleeve gastrectomie, qui est devenue en 2011l’intervention la plus pratiquée en France. Le nombre de poses d’anneaux gastriques ajustables a commencé à diminuer à partir de 2007. Dans la période analysée, environ 35000 ablations/repositionnements d’AGA, 4300 changements d’AGA et 10800 reprises chirurgicales sur le dispositif d’accès (« boîtier ») ont été réalisés. Le nombre d’hôpitaux (privés ou public) qui fournissent cette prise en charge a considérablement augmenté (+40% entre 2007 et 2009). Cependant la chirurgie bariatrique reste concentrée surtout dans un nombre limité de centres (la moitié de l’activité est pratiquée par 10% des établissements). Le nombre d’établissements à faible (<50 actes/an) ou très faible (<10 actes/an) activité est important, respectivement 70% et 28% en 2009. L’activité bariatrique reste pratiquée majoritairement dans les établissements privés mais le rapport public-privé se resserre : 65% - 35% en 2011 contre 72% - 28% en 2005. Conclusion : Cette étude montre que la chirurgie bariatrique a connu un essor considérable lors de la période analysée (2005 – 2011) : le nombre d’actes a été multiplié par deux et demi. Il existe une corrélation entre le volume d’activité du centre et la technique proposée : AGA et SG dans les centres à activité plus faible ; la globalité de l’arsenal thérapeutique dans les établissements à très forte activité. L’étude soulève aussi des questions sur l’évolution de l’offre de soins en termes d’actes, de taille d’établissements, de répartition public/privé ou encore sur l’adaptation de l’outil de codage vis-à-vis de l’évolution de cette chirurgie. Autre point important, la croissance exponentielle de la prise en charge de l’obésité rappelle les défis d’organisation auxquels vont être confrontés tous les centres et le financement de cette prise en charge.
Intervenants : C GOUILLAT (Lyon) & P MARRE (Paris)
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