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L’autogreffe osseuse constitue actuellement le matériau de référence pour le remplacement segmentaire osseux. Or, la morbidité des prélèvements osseux et la quantité limitée conduisent au développement d’alternative : l’ingénierie tissulaire osseuse. Des biohybrides combinant des CSM autologues et une matrice corallienne ostéoconductrice ont permis de réparer de grands défauts osseux mais ce n’est pas systématique. Parmi les causes d’échecs, la vitesse de résorption de la matrice est un facteur clé. L’objectif était d’évaluer l’influence de la cinétique de résorption de la matrice sur la régénération osseuse. Deux biohybrides granulaires de compositions chimiques identiques, mais de résorptions différentes : une matrice corallienne Acropora ou Porites ensemencées en bioréacteur avec des CSMs autologues, ont ainsi été implantés dans un modèle de défaut métatarsien de taille critique stabilisé par plaque chez la brebis (n=15). La résorption de la matrice et la formation osseuse ont été étudiées par radiographie, microtomographie et histologie. Une régénération osseuse complète a pu être obtenue chez certains animaux, mais les résultats restaient très variables. La résorption d’Acropora était plus lente que Porites, mais la néoformation osseuse n’était significativement pas plus importante avec Acropora qu’avec Porites. Bien que la variabilité inter-animaux observée dans notre étude et les faibles effectifs puissent expliquer en partie l’absence de différence entre les taux de consolidation osseuse des deux groupes, nos résultats suggèrent que la vitesse de résorption de la matrice n’est pas le seul facteur limitant l’ostéoformation et que d’autres stratégies thérapeutiques doivent être évaluées (apport de facteurs de croissance).