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Un des obstacles majeurs au traitement des patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique (PDAC) est la forte hétérogénéité moléculaire de cette maladie, qui se traduit par une évolution et une réponse extrêmement variable aux thérapies. Nous avons développé une stratégie dans lequel les tumeurs de 17 patients consécutifs ont été recueillies par cytoponction endoscopique écho-guidée (EUS-FNA) ou par chirurgie et conservées comme tumeurs respirantes par xenogreffe chez la souris et comme culture primaire des cellules épithéliales. L’analyse pan-transcriptomique (50.000 transcrits analysés) a été réalisée sur les tumeurs. Comme espéré nous avons observé une forte hétérogénéité dans le profil d’expression des ARNs entre les tumeurs. Cependant, l’analyse bioinformatique de ces données a été capable de distinguer les patients qui ont survécus plus long terme de ceux dont la survie a été plus courte, correspondant respectivement à des patients porteurs de tumeurs modérément ou peu différenciées. La culture primaire de cellules nous a permis d’analyser leur sensibilité relative aux médicaments anticancéreux in vitro par un chimiogramme, par analogie avec l’antibiogramme des micro-organismes, l’établissement d’un profil individuel de sensibilité aux médicaments. Comme prévu, la réponse était variée et dépendante du patient. Un fait marquant est que nous avons également constaté que l’analyse transcriptomique était capable de prédire la sensibilité des cellules aux cinq médicaments anticancéreux que nous avons utilisés. Les marqueurs identifies étaient spécifiques pour chaque drogue. En conclusion, en utilisant cette approche, nous avons constaté que l’analyse transcriptomique pouvait prédire la sensibilité aux médicaments anticancéreux et l’évolution clinique des patients atteints d’un PDAC.