Beaucoup d'entre nous se souviennent encore des jours de compagnonnage en salle d'opération et de l'adage du grand chirurgien qui était "Regardez d'abord, faites-le, puis enseignez-le". Ces jours sont révolus cependant, parce qu'aujourd'hui la mise à disposition de modèles pour pratiquer avant d'opérer a changé nos concepts d'enseignement.
En particulier avec le développement d'une chirurgie dite minimal invasive, des modèles d'entraînement par simulation sont apparus. Initialement des boîtes très rustiques puis, avec les avancées du développement et particulièrement l'impression en 3-D, de nouveaux modèles font que des procédures plus spécifiques peuvent être apprises ainsi. L'entraînement par la réalité virtuelle que procurent les programmes informatiques donne également la possibilité de pratiquer dans un environnement sécurisant.
Les chirurgiens pédiatriques en particulier comprennent tôt que l'entraînement en dehors du patient soit d'importance cruciale, en raison des espaces opératoires réduits. Les petites boîtes Tupperware étaient d'abord conçues dans des arrières cours, et aussi Steve Jobs commençât de la même manière pour les computers. A côté des boîtes FLS aux USA, des modèles réduits de tailles pédiatriques ont été créés pour l'apprentissage des résidents. Plus récemment des modèles en 3-D permettent de simuler des procédures neo-natales, soit sur de la mousse ou sur des spécimens. Ces modèles tendent à intégrer un curriculum d'apprentissage standardisé.
L'une des spécificités en chirurgie pédiatrique est que beaucoup des anomalies congénitales se rencontrent rarement, et qu'il est difficile d'acquérir une large expérience. Il y a débat quant à centraliser de telles procédures dans des centres de référence. La simulation sur modèles peut partiellement répondre au problème et procurer un moyen sécurisant de pratique et d'améliorations pour la maîtrise de ces chirurgies sur anomalies congénitales.
Commentateur : Juan TOVAR (Madrid)
From Apprentice in the OR to ‘safe environment’ Simulation
Many of us will still remember the days of apprenticeship in the OR and the adagio of the big surgeons would be: “see one, do one and teach one”. Those days are gone, however, because today the availability of models to practice on before going into surgery have changed our concepts of teaching. In particular with the onset of minimal invasive surgery, training- and simulation models have surfaced. Initially very crude boxes, but with further development, and especially with the advent of 3-D printing advanced models have been developed in which specific procedures can be trained. Also virtual reality training with computer based programs give the opportunity to practice in a safe environment.
Pediatric surgeons, in particular, realized early on that training outside the patient would be of crucial importance, due to the small environment in which has to be operated. Small Tupperware® boxes were designed in backdoor garages, similar to how Steve Jobs started with his computers. Lateral to the adult FLS boxes in the USA, miniature pediatric models were developed to train pediatric residents in small environments. More recently 3-D models were created in which several neonatal procedures could be simulated, either with foam or live-tissue. These models are becoming part of standard training curricula for pediatric surgeons today.
One of the issues in pediatric surgery is that many of the congenital anomalies occur only so infrequent, that it is difficult to gain a large experience. There is discussion to centralize such procedures to centers of expertise. Simulation in models can partly overcome this issue and provide a safe environment to practice and become more proficient in dealing with these anomalies.
Commentateur : Juan TOVAR (Madrid)