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La prescription d’examens complémentaires dite « systématique » ne s’appuie sur aucun élément de l’interrogatoire ou de l’examen clinique. Elle répond alors à trois objectifs théoriques spécifiques : diagnostiquer une pathologie non suspectée lors de la consultation pouvant impliquer un changement de la stratégie de prise en charge; servir de référence pour diagnostiquer ou traiter une éventuelle complication postopératoire; participer à l’évaluation du risque opératoire par la valeur prédictive que ces examens peuvent avoir d’une telle complication. A l’exclusion des deux derniers objectifs qui représentent un volume limité des prescriptions systématiques, l’utilité de cette prescription « de routine » est remise en cause depuis près de 30 ans dans la littérature médicale. Les anomalies diagnostiquées sont rares en l’absence d’orientation à l’interrogatoire et à l’examen clinique, souvent liées à des faux positifs, et exceptionnellement à l’origine d’une modification de prise en charge. La Société Française d’Anesthésie et de Réanimation a actualisé en 2012 ses propres recommandations pour intégrer les nouvelles données de la littérature. Neuf catégories de recommandations ont été établies et concernent les examens cardiologiques, respiratoires, d’hémostase, l’hémogramme, les examens immunohématologiques, biochimiques, la femme enceinte, le test de grossesse et le dépistage infectieux. Les recommandations suivantes concernant l’hémostase sont les plus souvent citées : Il est recommandé d’évaluer le risque hémorragique d’après l’anamnèse personnelle et familiale de diathèse hémorragique et d’après l’examen physique. (GRADE 1+). Il est recommandé de ne pas prescrire de façon systématique un bilan d’hémostase chez les patients dont l’anamnèse et l’examen clinique ne font pas suspecter un trouble de l’hémostase, quel que soit le grade ASA, quel que soit le type d’anesthésie choisi (anesthésie générale, anesthésie neuraxiale, blocs périphériques ou techniques combinées), y compris en obstétrique, quel que soit le type d’intervention, et quel que soit l’âge de ces patients à l’exclusion des enfants qui n’ont pas acquis la marche. (GRADE 1-).