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Les tumeurs du rein depuis la dernière classification OMS 2004 ont été démembrées tant sur la plan histopathologique que cytogénétique ou moléculaire avec des conséquences sur la prise en charge thérapeutique des patients métastatiques qui bénéficient depuis ces 10 dernières années de thérapies ciblées à visée antiangiogénique et plus récemment d’immunothérapie. La nouvelle classification OMS 2016 qui définit à nouveau de nouvelles entités histopathologiques (une 15aine de carcinome du rein) met en exergue la complexité de ces tumeurs et l’hétérogénéité au sein d’un même groupe de tumeurs ainsi que la nécessité de mieux comprendre les voies moléculaires impliquées afin de proposer au patient un traitement le plus personnalisé possible.
Conservation du rein : surveillance active, chirurgie ouverte, robotique et agents physiques.
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L'augmentation de l'incidence des petites tumeurs rénales s'explique en partie par la découverte fortuite de telles lésions sur des imageries en coupe prescrites dans d'autres indications. Ainsi, la question de leur prise en charge thérapeutique se pose avec un triple objectif. Premièrement l'obtention d'un résultat carcinologique satisfaisant c’est-à-dire l'absence de récidive ou de décès spécifique. Ensuite la recherche de la plus faible morbidité, favorisant ainsi le développement des techniques mini-invasives comme la chirurgie robotique ou les ablations percutanées (cryothérapie et radiofréquence). Enfin, la nécessité de préserver au mieux la fonction rénale afin d'éviter la survenue d'une maladie rénale chronique et de ses complications essentiellement cardio-vasculaires. L'objectif de notre présentation est d'exposer les avantages et inconvénients de chaque stratégie et d'en détailler les indications. Nous tenterons aussi de positionner la surveillance comme option thérapeutique, à partir des données des registres analysant l'histoire naturelle du carcinome à cellules rénales. Nous essaierons en conclusion d'évoquer les perspectives et les principaux axes de progrès attendus.