L’examen du prolapsus peut se définir comme un triptyque.
La première partie est tout d’abord l’analyse de l’interrogatoire quasi-policier des plaintes de la patiente liées au prolapsus. Cet interrogatoire doit être méthodique afin d’être le plus exhaustif possible. Il regroupe les troubles à type de pesanteur, les troubles urinaires (dysurie, pollakiurie, urgenturies, incontinence urinaire), les plaintes digestives (impériosité, constipation, dyschésie, incontinence anale) et les plaintes sexuelles.
L’examen clinique est ensuite l’élément central. Ce temps est primordial et doit être réalisé de manière minutieuse et appliquée. Il va permettre de mettre en adéquation les plaintes de la patiente et l’altération de sa statique pelvienne. Il sera retranscrit selon la classification POP-Q permettant ainsi une standardisation de l’examen clinique du prolapsus.
Enfin le troisième volet de cet examen est celui de l’analyse des questionnaires de qualité de vie (PDFDI-20, USP, contilife, Wexner and Kess, PFIQ-7, PISQ-12) reflétant des plaintes subjectives de la part des patientes. Ils vont aider à la discussion avec celles-ci afin de connaître l’impact sur leur qualité de vie.