Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir
(cliquez à nouveau sur l'icône pour masquer la vidéo)
La vidéo ne s'affiche pas ? Essayez ce lien
La chirurgie du prolapsus génital est une chirurgie fonctionnelle qui a pour but d'améliorer la qualité de vie des patientes. Cette qualité de vie comprend la fonction sexuelle qu'il ne faut pas négliger. L'évaluation pré opératoire est très importante. On peut s'aider de questionnaires et notamment du Pelvic organ prolapse urinary Incontinence Sexual Questionnaire IUGA revised (PISQ-IR) qui a été validé en français. Le prolapsus impacte la qualité de vie sexuelle de nos patientes en raison d'une mauvaise image de soi ou en raison de fuites urinaires associées pendant les rapports sexuels. Aucune étude n'a comparé la chirurgie par voie haute à la chirurgie par voie vaginale avec prothèse en utilisant la qualité de vie sexuelle comme critère de jugement principal. Globalement, la correction chirurgicale du prolapsus entraîne une amélioration de la qualité de vie sexuelle des patientes. Parmi les différentes techniques chirurgicales, il semblerait que la promontofixation soit celle qui entraîne le moins de dyspareunies de novo. Les techniques chirurgicales par voie vaginale sont équivalentes et la chirurgie autologue est aussi dyspareuniante que la chirurgie prothétique. La myorraphie des releveurs destinée à corriger les rectocèles basses est à proscrire car elle entraîne une dyspareunie jusque dans 50% des cas.