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Communications de KURTZ JE
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Malgré des avancées significatives en oncologie, le pronostic du cancer du col de l’utérus avancé reste très décevant. Il n’existe à ce jour pas de possibilité curative, en dehors de quelques cas très exceptionnels. Le traitement repose toujours sur la chimiothérapie, basée sur les sels de platine et les taxanes, avec un bénéfice significatif bien que limité des antiangiogéniques. Les progrès récents en immuno-oncologie reposent sur la modulation des points de contrôle du système immunitaire. Ils permettent de stimuler la prolifération de clones de lymphocytes reconnaissant des antigènes tumoraux et de contourner les mécanismes d’évasion immune au niveau de la tumeur. L’efficacité de ces traitements est liée à la charge mutationnelle des tumeurs, et à la présence de néoantigènes tumoraux. Le cancer du col est une tumeur immunogénique, en partie dans le contexte de l’infection HPV. Des résultats préliminaires suggèrent une activité des modulateurs de la réponse immunitaire dans le cas de cancers lourdement prétraités. Des essais sont en cours pour cette famille d’anticancéreux en monothérapie ou associés à la chimiothérapie ou à la radiothérapie. Ils permettront peut-être enfin d’obtenir des résultats durables chez la patientes atteintes de cancer du col de l’utérus avancé.
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