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Communications de LARRE S
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Les tumeurs de vessie sont à plus de 95% des carcinomes urothéliaux. Leur prise en charge est basée sur une résection endoscopique initiale permettant de confirmer le diagnostic et de déterminer le degré d’envahissement local (stade T). On distingue ainsi les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) qui représentent près de 80% des tumeurs au diagnostic, des tumeurs de vessie infiltrant le muscle (TVIM) dont la survie globale à 5 ans après traitement optimal (chimiothérapie néoadjuvante et cystectomie) est d’environ 55%. Les TVNIM ont un pronostic variable qui dépend globalement du stade, du grade et de volume tumoral. On distingue ainsi : - Les tumeurs à risque d’évolution faible pour lesquels une simple surveillance est mise en place. - Les tumeurs à risque intermédiaire qui récidivent dans plus de 2/3 des cas sur une forme identique et qui nécessitent un traitement préventif sous la forme d’instillations endo vésicale itératives d’une chimiothérapie (mitomycine C) ou d’une immunothérapie (BCG). - Les tumeurs à risque élevé dont le risque principal est la progression vers une TVIM dont le pronostic plus mauvais qu’une TVIM au diagnostic initial. Le traitement préventif des formes à risque élevé repose sur un complément de résection endoscopique, la réalisation d’instillations endo-vésicales de BCG, la surveillance rapprochée et dans certains cas sur la cystectomie d’emblée. Ces dernières années, la production de BCG a connu des tensions au niveau mondial et des restrictions d’utilisation ont dues être mises en place. Cette communication abordera les alternatives à la BCG thérapie : la Mytomicine C et ses diverses modalités d’administration, la Gentamicine et enfin immunothérapie de nouvelle génération, tout en soulignant les difficultés d’accès à ces différentes thérapeutiques et les enjeux économiques sous-jacents.
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