La fundoplastie postérieure est une opération antireflux, introduite par nous, en 1966, après une étude expérimentale en laboratoire et que nous n’avons publiée qu’en 1969. Nous avons aujourd’hui une expérience de plus de 2000 cas. Bien que nous la fassions aussi par laparoscopie, cette étude présente un total de 1499 malades, opérés par la voie traditionnelle et suivis sur une période de 4 à 30 ans, avec un taux de 0 mortalité et une moyenne globale d’échecs de 9,6 %. Il faut souligner avec cette technique la faible incidence d’effets indésirables : 3,66 % de dysphagie (aucun n’a eu besoin de dilatation), 3,94 % d’impossibilité de vomir et 4,94 % de difficultés pour éructer. Cette étude établit des comparaisons entre ce groupe de 1499 malades et un autre groupe de 68 cas, opérés par le même auteur avec la technique originale de Nissen, par laparotomie aussi et suivis pendant une période semblable. Une série aussi importante n’est pas habituelle dans la littérature médicale.