À Claude II Belin, le 26 mai 1637

Note [12]

« et il est humain que telles choses arrivent aux meilleurs d’entre nous. »

Jean Grangier (Châlons-sur-Marne vers 1576-Paris 1643) fut successivement professeur de rhétorique, principal des collèges d’Harcourt (v. note [6], lettre 211) et de Beauvais (v. note [29], lettre 449), et recteur de l’Université de Paris (v. note [3], lettre 595). En 1617, il avait succédé à Théodore Marcile (v. note [12], lettre 564) en qualité de professeur d’éloquence latine au Collège royal de France. Comme il était diacre, il fut obligé de demander au pape des dispenses pour se marier avec une femme dont il avait eu des enfants. Grangier était un remarquable orateur, mais un insupportable pédant. C’est lui que Cyrano de Bergerac, son élève, a représenté sous le nom d’Oranger dans sa comédie intitulée Le Pédant joué. On a de Grangier quelques opuscules, entre autres : De Francia ab interitu vindicata [La France vengée du meurtre] (Paris, Jean Libert, 1611, in‑8o), recueil de textes sur la mort de Henri iv et l’avènement de Louis xiii ; De Loco ubi victus Attila fuit [L’Endroit où Attila fut vaincu] (Paris, Jean Libert, 1641, in‑8o) (G.D.U. xixe s.).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 26 mai 1637, note 12.

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(Consulté le 27/04/2024)

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