À Charles Spon, le 17 septembre 1649
Note [37]
De Origine animarum in brutis Sententiæ clariss. theologor. in aliquot Germaniæ academiciis, quibus D. Daniel Sennertus a crimine blasphemiæ et hæresos a D. Iohanne Freitagio ipsi intentato, absolvitur.
[Avis de très savants théologiens appartenant à quelques universités d’Allemagne sur l’Origine des esprits chez les bêtes, qui ont absous M. Daniel Sennert de l’hérésie et du crime de blasphème dont M.Johann Freitag {a} l’a accusé]. {b}
- Daniel Sennert (v. note [21], lettre 6) répondait à Johannes Freitag qui avait publié une Detectio et solida Refutatio novæ Sectæ Sennerto-Paracelsicæ… [Mise au jour et ferme réfutation de la nouvelle secte sennerto-paracelsiste…] (Amsterdam, 1636 et 1637, v. note [12], lettre latine 43) contre les Hypomnemata physica [Mémoires sur la physique] de Sennert (v. note [15], lettre 14).
- Francfort, Capsar Rotel, 1638, in‑8o.
Ce rare traité, comme en convenait ici Guy Patin, ne figure ni dans son édtion des Sennerti Operum [Œuvres de Sennert] (Paris, 1641, v. note [12], lettre 44), ni dans celle de Charles Spon (Lyon, 1650, v. note [20], lettre 150). Je ne l’ai trouvé que dans la réédition de Lyon, 1666 (v. note [3], lettre 819), tome premier, page 285‑306, sous le titre un peu différent de :
De Origine et Natura animarum in brutis, Sententiæ Clariss. Virorum in aliquot Germaniæ Academiis, quibus simul D. Danielis Sennertus a calumniis D. Ioannis Freitagii vindicatur.[Avis de très brillants hommes appartenant à quelques universités d’Allemagne sur l’Origine et la Nature des esprits chez les bêtes, qui défendent M. Daniel Sennert contre les calomnies de M. Johann Freitag].