À Charles Spon, le 18 juin 1652
Note [27]
Journal de la Fronde (volume ii, fo 98 vo, 21 juin 1652) :
« Ce matin, le Parlement ayant continué son assemblée, M. le Prince et M. de Beaufort s’y sont trouvés sans S.A.R., {a} qui est encore indisposée ; à cause de quoi, l’on n’y a pas continué la déliberation. On y a parlé des moyens de faire subsister le grand nombre des pauvres qui se sont réfugiés dans Paris ; et après des propositions qui se sont faites de les loger dans le palais du cardinal Mazarin et ordonner que les revenus de ses bénéfices fussent appliqués à leur nourriture, ce moyen ayant été jugé inutile, tous les conseillers se sont cotisés à 100 livres chacun et les présidents 200 livres, ce qui pourra monter à près de 25 000 livres ; mais cela ne durera guère pour tant de monde. » {b}
- Son Altesse Royale, le duc d’Orléans.
- V. note [6], lettre 291, pour la suite houleuse de cette séance du Parlement.