À Charles Spon, le 4 décembre 1654
Note [5]
V. note [11], lettre 315, et passim, pour la querelle scientifique qui avait opposé Jean-Baptiste Morin à Pierre Gassendi, tous deux professeurs royaux de mathématiques. Leur réconciliation devait être récente ou fort incomplète, à en juger sur la virulente :
Vincentii Panurgi Epistola de tribus Impostoribus. Ad Clarissimum virum Ioan. Baptistam Morinum, Doctorem Medicum atque Regium Matheseos Professorem.[Lettre de Vincent Panurge {a} à propos des trois Imposteurs. {b} Adressée au très distingué M. Jean-Baptiste Morin, docteur en médecine et professeur royal de mathématiques]. {c}
- Pseudonyme rabelaisien de Morin.
- Emprunté au livre clandestin le plus sulfureux de l’époque, le titre de trois Imposteurs (v. note [23], lettre 449) est appliqué à Gassendi, François Bernier (v. note [69], lettre 332) et Mathurin Neuré (v. note [2], lettre 211).
- Paris, Macé Bouillette et Jean Guignard, 1654, in‑4o de 120 pages.
Le titre est suivi de cette citation biblique : Magna est veritas, et prævalet [Grande est la vérité, et elle prévaut] (Esdras lib. 3, cap. 4).