À Charles Spon, les 16 et 26 février 1657

Note [18]

« par la lâcheté des chefs », Tacite blâmant les guerres civiles qui ont mis fin à la république romaine (Histoires, livre ii, chapitre xxxviii) :

Eadem illos deum ira, eadem hominum rabies, eadem scelerum causæ in discordiam egere ; quod singulis velut ictibus transacta sunt bella, ignavia principum factum est.

[La même colère des dieux, la même rage des hommes, la même soif d’exactions poussaient les citoyens à la discorde ; la lâcheté des chefs a fait que les batailles se sont terminées dès le premier échange de coups].

V. note [4], lettre 37, pour l’expulsion des jésuites de Venise en 1606. Ils y revenaient en janvier 1657 (v. note [1], lettre 465), prenant possession de l’ancien couvent des Crociferi. Plus tard (1715), ils édifièrent l’église Santa Maria Assunta, autrement nommée la Chiesa dei Gesuiti.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, les 16 et 26 février 1657, note 18.

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(Consulté le 18/05/2024)

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