À Hugues II de Salins, le 18 février 1658
Note [4]
« sur la purgation ». Les plus longs commentaires de Jacques Houllier sur les Aphorismes d’Hippocrate (Genève, 1620, v. note [12], lettre 503) sont au nombre de deux. {a}
In perturbationibus alvi et vomitionibus quæ sponte fiunt, si qualia oportet purgentur, confert, et facile ferunt : sin minus, contra sit. Sic et vasorum depletio, si qualem fieri oportet fiat, confert, et faile ferunt : sin minus, contra ccidit. Proinde et regionis et temporis, et ætatis, et morborum habenda est ratio, pro quibus talia vacuari conveniat, necne.« Si dans les dérangements abdominaux et dans les vomissements qui surviennent spontanément, ce qui doit être évacué est évacué, ils sont utiles et les malades les supportent facilement ; sinon, c’est le contraire. Il en est de même des évacuations artificielles : si elles sont telles qu’elles doivent être, elles sont utiles et les malades les supportent facilement ; sinon, c’est le contraire. Or, il faut prendre en considération le pays, la saison, l’âge et les maladies dans lesquelles les évacuations conviennent ou ne conviennent pas. »
Quæ matura coctaque sunt medicamento purgante educere ac movere oportet, non cruda, nec per initia morborum, nisi suopte humores cieantur impetu, quod perraro fieri solet.« Purger {b} et mettre en mouvement les humeurs en état de coction, mais non en état de crudité, non plus que dans les commencements, à moins qu’il n’y ait orgasme, {c} ce qui est fort rare. »
Ce deux aphorismes appuient le jugement de Guy Patin qui précède, traduit dans la note [3] supra.