À André Falconet, le 13 octobre 1665
Note [1]
Guy Patin pouvait ici faire allusion au chapitre xi, De Hypochondriis [Les Hypocondres], du livre ii, des Hippocratis magni Coacæ prænotiones [Prénotions coaques du grand Hippocrate] traduites et commentées en latin par Louis Duret (1588, v. note [10], lettre 33). Le paragraphe 16 (page 175) y porte sur ce pronostic hippocratique :
Dolorificum cordis malum ætate iam grandi, crebro revertens ; repentinam mortem ostendit.[En un âge déjà avancé, une affection douloureuse du cœur, si elle revient souvent, expose à une mort imprévue].
Le commentaire de Duret insiste sur le fait que la vieillesse, qui est en soi une maladie [quæ ipsa per se morbus est] (Térence, v. note [29], lettre 418), aggrave beaucoup le cours de toutes les maladies.