Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-6
Note [4]
La paternité de cette réflexion morale est incertaine. Je ne lui ai pas trouvé d’antériorité, mais seulement une postérité : dans sa Jouissance de soi-même, {a} Louis-Antoine de Caraccioli {b} a repris l’intégralité de cet article en l’attribuant à « un philosophe » (page 321).
- Francfort, en Foire, 1759, in‑8o de 462 pages, « nouvelle édition revue, corrigée et augmentée », rédaction entamée en 1755.
- Ancien membre de la Congrégation de l’Oratoire (Paris vers 1720-ibid. 1803)
Les jeux auxquels s’amusaient les enfants ont éveillé ma curiosité.
« Alexandre Sévère se divertissait au combat des barbets avec de petits pourceaux ; {c} Valentinien, à faire des images de cire ; et Gallienus, des châteaux de pommes. {d} Que si nous voulons avoir autant de curiosité pour de semblables plaisirs que se sont donnés d’autres princes, nous ne les trouverons pas moins puérils et, comme on dit, moins innocents que ceux que nous venons de rapporter ce ces monarques grecs et romains. »
- V. note [58] du Borboniana 9 manuscrit.
- Œuvres, v. supra 3e notule {a}, note [3].
- Un barbet est un « chien à gros poil, et frisé, qui va à l’eau, et qu’on dresse à la chasse des canards » (Trévoux). V. note [45] du Naudæana 2, pour Alexandre Sévère.
- Gallien a régné sur l’Empire romain de 253 à 268 ; au chapitre xvi de sa Vie, L’Histoire Auguste a parlé de ses passe-temps :
Ac ne eius prætereratur miseranda solertia, veris tempore cubicula de rosis fecit, de pomis castella composuit.[Et pour ne rien oublier de ses trouvailles déplorables, au printemps, il faisait des chambres de roses et édifiait des châteaux de pommes].