Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-6
Note [66]
Aulu-Gelle, Les Nuits attiques, livre i, chapitre xxiv, § 3 :
Epigramma Plauti, quod dubitassemus, an Plauti foret, nisi a M. Varrone positum esset in libro de poetis primo :postquam est mortem aptus Plautus,
Comœdia luget, scæna est deserta,
Dein risus, ludus iocusque et numeri
innumeri simul omnes conlacrimarunt.[Voici l’épitaphe de Plaute, dont nous aurions douté qu’elle fût de Plaute si Marcus Varron ne l’avait mise dans son premier livre sur les poètes : {a}
« Depuis que la mort a emporté Plaute, la comédie est en deuil, la scène est déserte ; rire, jeu, plaisanterie, vers et prose, tous ensemble, le pleurent. »]
- Cet ouvrage de Varron (v. note [1], lettre 14) n’a pas survécu au temps. Après Aulu-Gelle, tous les critiques ont hésité à attribuer d’aussi médiocres vers au talent de Plaute.