Annexe : Jacob Spon et Charles Patin, premiers éditeurs des Lettres choisies de feu M. Guy Patin
Note [5]
Dans « censure de satire », « censure » est à prendre au sens de « jugement » : « censure signifie aussi la correction ou réprimande que fait un supérieur ou le public ; il faut déférer à la censure de nos supérieurs, de ceux qui sont plus sages que nous ; tous les auteurs sont exposés à la censure du public » (Furetière).
Les jugements moqueurs ne font défaut dans presque aucune des lettres de Guy Patin réunies dans notre édition. Les plus acerbes, notamment contre les ecclésiastiques et les gouvernants du royaume, ont été éliminés de celles qui ont paru avant le xxe s.