Annexe : Guy Patin éditeur des Opera omnia [Œuvres complètes] d’André Du Laurens en 1628
Note [6]
V. note [31] de la Thèse sur la Sobriété (1647) pour le moly donné par Mercure (Hermès) à Ulysse, qu’Homère a chanté dans L’Odyssée. La même source a célébré le népenthès, qui est une autre plante mythique (chant iv, vers 219‑226) :
« Hélène {a} mêle au vin où puisaient leurs coupes le suc merveilleux du népenthès, {b} plante qui bannissait du cœur la tristesse, la colère, et amenait l’oubli de tous les maux. Celui qui s’abreuvait de cette liqueur ainsi préparée, eût-il à regretter la mort d’un père ou d’une mère, eût-il vu son fils immolé par le fer, il perdait le souvenir de son deuil ; durant tout ce jour ne coulait de ses yeux aucune larme. Tel était le charme souverain de ce baume. » {c}
- V. notule {a}, note [4] du Mémorandum 5.
- Forme substantive de l’adjectif νηπενθες qui signifie « qui soulage le chagrin, etc. ».
- Célébré par maints auteurs, le népenthès a généralement été assimilé à l’opium : v. l’analyse très détaillée de Loiseleur, Deslongchamps et Marquis dans Panckoucke, 1819, vol. 35, pages 444‑451.
V. note [35], lettre 337, pour André ii Du Laurens, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi et fils unique d’André i.