L. 963.  >
À Monsieur C.M.C.,
le 28 août 1669

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Monsieur C.M.C., le 28 août 1669

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0963

(Consulté le 26/04/2024)

 

Monsieur, [a]

Je vous remercie de tout mon cœur de celle qu’il vous a plu m’écrire. Il est vrai que j’ai traité M. Rémy [1] avec joie et allégresse, et j’en suis fort content ; [1] il m’a fait l’honneur de me croire et s’en est bien trouvé. La plupart des quartanaires [2] sont ordinairement mélancoliques [3] et obstinés, et ne croient guère volontiers les médecins. C’est la cause qui fait souvent durer ce mal plusieurs mois et même plusieurs années. Ils sont contents de moi. Mlle Rémy est une brave dame, ses deux filles belles et bien sages, et M. Rémy est un maître homme, de la classe de ces gens résolus dont il n’y a pas treize à la douzaine. Il est des esprits des hommes comme des métaux : il y en a de plus précieux les uns que les autres ; les uns sont d’or ou d’argent, les autres ne sont que de terre ou de cuivre doré ; parmi ces derniers il y a bien des tartuffes [4] et des hypocrites. [2] Au reste, Monsieur, je vous remercie de votre bon souvenir. Je vous supplie de m’aimer toujours et de croire que je veux être toute ma vie votre, etc.

De Paris, ce 28e d’août 1669.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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