À Johann Georg Volckamer, le 4 décembre 1664, note 1.
Note [1]

Méthodique introduction à la Chirurgie. Extraite des bons auteurs, et divisée en deux parties. Par Jacques de Marque, maître barbier, chirurgien à Paris. Première partie. Dédiée à la communauté des Maîtres audit Art en cette dite ville (Paris, Claude de Monstr’œil, 1603, in‑8o ; rééditions avec les deux parties en 1626 et 1652).

Guy Patin avait sans doute envoyé à Nuremberg, pour Johann Georg Volckamer ou à Werner Rolfinck, par l’intermédiaire du jurisconsulte Johann Georg Richter, la réédition complète et récente (Paris, Jean Baptiste Loyson, 1662, in‑8o) des Œuvres du sieur Jacq. De Marque, ancien et fameux Chirurgien juré à Paris, contenant :

  • Sa Méthodique Introduction à la Chirurgie, divisée en deux parties ; en la première, il est discouru de la Chirurgie, de sa matière et de sa fin ; en la seconde, des Opérations et de tout ce qui concerne la pratique.
    En l’une, le Chirurgien est informé de tout ce qu’il doit savoir ; en l’autre, de tout ce qu’il doit faire, qui sont les fondements et premières règles de l’art pour faciliter aux étudiants l’entrée à la Chirurgie.

  • Ensemble son Traité des Bandages en général, en quoi consiste tout le savoir du Chirurgien en la science pratique d’iceux. Expliquant de point en point la manière de faire et préparer toutes sortes de bandages.
    Le tout représenté par leurs figures gravées en cuivre ; avec le Sommaire desdits Bandages ; et un Discours de la Prestance

    Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée sur les manuscrits de l’Auteur.

    Approuvé des Anciens et fameux Chirurgiens Jurés à Paris.

En 1778, Éloy écrivait de Jacques de Marque (Paris 1569-ibid. 1622), neveu d’un chirurgien de même nom (natif de Nantes et mort à Paris en 1618), que :

« Supérieur à ses confrères par la qualité de bon logicien, qui était alors si rare parmi eux, doué de l’esprit le plus judicieux, versé dans les écrits d’Hippocrate, de Galien, de Celse, de Paul d’Égine, d’Aëtius, d’Albucasis, de Gui de Chauliac, de Tagault, de Paré et d’autres auteurs qui ont travaillé sur la chirurgie, il éclaira son siècle par des ouvrages qui méritent encore d’être lus et qui ont servi de canevas à des livres plus nouveaux que nous lisons aujourd’hui. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 4 décembre 1664, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1361&cln=1

(Consulté le 27/04/2024)

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