À Hugues II de Salins, le 22 février 1667, note 10.
Note [10]

Aristénète, écrivain grec natif de Nicée vers l’an 300, mort en 358 dans le tremblement de terre de Nicomédie, fut ami du rhéteur Libanius. {a} On lui attribue deux livres d’Épîtres amoureuses, {a} échanges de lettres entre des courtisanes, qui ont été imprimées pour la première fois (Anvers, 1566) par les soins de Johannes Sambucus. {a} Les Aristæneti epistolæ Græcæ, cum Latina interpretatione et notis Iosiæ Merceri [Épîtres grecques d’Aristénète, avec traduction en latin et notes de Josias Mercier] {a} (Paris, M. Orry, 1596, in‑8o) ont été rééditées plusieurs fois aux xviie (traduction française de Rotterdam, 1695) et xviiie s.


  1. V. note [3], lettre latine 337.

  2. Επιστολαι εροτικαι (Epistolaï erotikaï).

  3. V. notule {b}, note [89] du Faux Patiniana II‑7.

  4. Beau-père de Claude i Saumaise, v. note [5], lettre 44.

    Jean Mercier (Mercerus), père de Josias, était un savant hébraïsant et théologien protestant, natif d’Uzès (mort en 1570). Il avait été nommé professeur d’hébreu au Collège de France en 1546, mais dut quitter la France lors de la seconde guerre de Religion pour aller à Venise. Il revint dans sa patrie après la paix de Saint-Germain, mais mourut peu après à Uzès avant d’avoir pu regagner Paris (G.D.U. xixe s.).


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 22 février 1667, note 10.

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(Consulté le 27/04/2024)

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