À Johannes Antonides Vander Linden, le 22 juin 1657, note 10.
Note [10]

Simonis Paulli Med. D. et Profess. in Academia Rostochiensi, Quadripartitum de Simplicium medicamentorum Facultatibus ; ad Artis Medicæ ac Pharmaceutices Studiosos.

[Traité en quatre parties de Simon Paulli, {a} docteur et professeur de médecine en l’Université de Rostock, sur les Facultés des médicaments simples, destiné aux étudiants en médecine et en pharmacie]. {b}


  1. Simon i Paulli a correspondu avec Guy Patin.

  2. Rostock, Hallervordius, 1639, in‑4o, réédition identique ibid. et id. 1640 ; v. note [1], lettre latine 468, pour celle de Strasbourg, 1667.

    Le Simonis Paulli Med. D. Oratio ad Dn: Professores ac Studiosos omnium ordinum Academiæ Rostochiensis ; ab ipso habita cum reciperetur in Professorum numerum [Discours de Simon Paulli, docteur en médecine, à MM. les professeurs et étudiants de toutes les compagnies de l’Université de Rostock, qu’il a lui-même prononcé quand il a été reçu au nombre des professeurs] est imprimé à la fin des deux éditions de 1639 et 1640. Il est centré sur cette question :

    Cur fiat, Quod qualis Phidias inter Plastas vel qualis inter Pictores Apelles fuerit, talis inter Medicos Hippocrates celebretur, nemo vero hac ætate ei similis existat ?

    [Pour quelle raison et comment se fait-il qu’on célèbre Hippocrate parmi les médecins, de la même manière que Phidias parmi les sculpteurs ou Apelles parmi les peintres ? Personne ne l’a-t-il vraiment égalé à son époque ?]

    Trois citations figurent au frontispice de ces deux éditions.

    • Hipp. de decenti ornat. p. 20. Fieri non potest, ut Medicus percurrat omnia. Firma memoria teneto medicamenta, et simplices facultates, et descriptas si modo tales existant.

      [Hippocrate sur la Bienséance, p. 20. Il est impossible au médecin de tout savoir. Qu’il se contente d’avoir bien en mémoire les médicaments : et leurs propriétés simples et mises par écrit, pour autant qu’elles l’aient été].

    • Plato in Lachet. pag. 249. Tamdiu discendum, quam diu vivitur, neque sperandum a senectute mentem nobis datum iri.

      [Platon dans Lachès, p. 249. Il faut apprendre pendant toute la durée de notre existence, sans espérer que la vieillesse nous rendra intelligents].

    • Galen. Comm. i. aph. 1. pag. 7. Nemo nostrum satis esse potest ad artem simul et constituendam et absolvendam.

      [Galien, commentaire sur le premier aphorisme de la première section. {i} Nul ne peut à la fois instituer et maîtriser entièrement notre art].

      1. Premier aphorisme d’Hippocrate : « la vie est courte, l’art est long… » (v. note [3], lettre 154).

Johannes Antonides Vander Linden avait cité cet ouvrage à la page 542 de ses deux livres de Scriptis medicis [sur les Écrits médicaux] (2e édition, Amsterdam, 1651, v. note [3], lettre latine 26), qui étaient ce que Guy Patin appelait son Index.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 22 juin 1657, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1117&cln=10

(Consulté le 27/04/2024)

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