À André Falconet, le 27 avril 1660, note 13.
Note [13]

« Qui bien fera, bien trouvera » me semble être une surprenante citation {a} tirée de L’Alcoran de Mahomet translaté d’arabe en français par le sieur Du Ryer, {b} page 538 :

« Je châtierai ceux qui démentiront l’Alcoran, c’est un livre précieux, il est approuvé des écritures anciennes et modernes, il est envoyé de la part du Glorieux et Miséricordieux. On ne te dira autre chose que ce qui a été dit aux Prophètes qui t’ont précédé, ton Seigneur est miséricordieux et juste. Si nous eussions envoyé l’Alcoran en langue persane à un Prophète arabe de nation, les impies auraient dit que les mystères divins ne sont pas bien expliqués. Dis-leur : il est la guide {c} des fidèles et le remède à leur ignorance ; les infidèles ont les oreilles bouchées, ils sont aveugles et entendent comme ceux qui sont appelés de trop loin ; certainement nous avons donné le Livre et la Loi à Moïse, les infidèles en ont douté, mais si ton Seigneur n’avait pas dit qu’il différera leur punition jusques au jour du Jugement, il les aurait déjà châtiés en ce monde, parce qu’ils doutent de la vérité. Qui bien fera, bien trouvera, et le mal que l’homme fera sera contre lui. »


  1. Plusieurs auteurs, tel Charles d’Orléans, l’ont reprise en français.

  2. Paris, Antoine de Sommaville, 1651, in‑12, de 700 pages ; v. note [9], lettre 441, pour Pierre Du Ryer.

  3. Rêne.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 27 avril 1660, note 13.

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(Consulté le 26/04/2024)

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