À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 18.
Note [18]

« Le gemursa est une tumeur des pieds qui apparut un jour à Rome, puis disparut ensuite. »

Guy Patin avait exprimé la même idée dans le 3e paragraphe de sa thèse (v. supra note [7]) :

Nonnulli certis cæculis prodeunt, occidunt, ut Gemursa.

[Certaines < maladies >, comme le gemursa, apparaissent pendant certaines périodes, puis disparaissent].

Gemursa est morbi species inter pedis digitos, quæ ita olim Antiquis dicebatur [Gemursa est un genre de mal qui survient entre les doigts de pied et que les anciens appelaient ainsi jadis] (Blancardus, tome 1, page 413). Gaffiot traduit gemursa par durillon, mais Nysten (1824) dit que c’est un « mot latin qui dérive du verbe gemere, gémir. Les Anciens donnaient ce nom à une espèce de tubercule douloureux développé entre les orteils et dont la nature nous est inconnue. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 18.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0099&cln=18

(Consulté le 27/04/2024)

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