À Hugues II de Salins, le 27 mars 1655, note 20.
Note [20]

« au lieu d’une dame, une courtisane plutôt fardée et calamistrée [frisée au fer] qu’élégante. »

Nicolas Bourbon le Jeune (v. note [2], lettre 29) avait été un des maîtres de Guy Patin au collège. Ce propos ne figure pas dans le Borboniana qu’il a tiré de sa conversation, mais Bourbon a pu l’emprunter au théologien vénitien Lodovicus Carbo de Costacciaro (1430-1485), au livre i, page 12, de ses Divinus orator, vel de Rhetorica divina Libri septem… [Sept livres de l’Orateur sacré, ou de la Rhétorique sacrée…] (Venise, Societas Minima, 1595, in‑8o de 479 pages) :

Secunda positio, divinum scriptorem, oratoremve, nullo modo decet eloquentia quædam fucata, calamistrata, immodice ornata, et penitus forensis.

[En second lieu, il ne convient pas à un orateur ou à un écrivain sacré de recourir à une éloquence fardée, calamistrée, immodérément parée, et presque digne du barreau].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 27 mars 1655, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0396&cln=20

(Consulté le 26/04/2024)

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