À André Falconet, le 25 mai 1664, note 3.
Note [3]

La Cour de justice allait en effet se transporter à l’hôtel de la Chancellerie de Fontainebleau pour être auprès du roi et modérer les ardeurs parisiennes (Chéruel, tome ii, page 379) :

« Il était évident que la Chambre de justice subissait de plus en plus l’influence de l’opinion, qui se déclarait hautement contre les persécueturs de Fouquet. Pour la soustraire à cette pression, on résolut de la transférer à Fontainebleau, où la cour devait se rendre. Elle reçut en effet l’ordre de l’y suivre, au mois de juin 1664, et y siégea pendant deux mois. Fouquet, Delorme et les trésoriers de l’Épargne, toujours confiés à la garde de d’Artagnan et de ses mousquetaires, furent conduits et enfermés au château de Moret. {a} La Chambre continua d’entendre à Fontainebleau, comme à Paris, la lecture des nombreuses pièces du procès, les résumés des rapporteurs, les productions du procureur général sur les prêts faits à l’État, sur les fermes des impôts, sur le trafic des assignations et les autres griefs dirigés contre Fouquet, ainsi que les réponses écrites de l’accusé. Elle eut également à prononcer sur de nouvelles requêtes présentées par Fouquet. »


  1. Le 24 juin, Nicolas Fouquet et les autres prisonniers étaient transférés non loin de Fontainebleau, sous bonne garde, au donjon de Moret (v. note [38], lettre 279). Tout ce monde revint à Paris à la mi-août (v. note [3], lettre latine 302).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 mai 1664, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0780&cln=3

(Consulté le 27/04/2024)

Licence Creative Commons