À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 37.
Note [37]

Galien, De methodo medendi [La Méthode de remédier] (livre ix, Kühn, volume 10, page 624) :

Maxima vero continentium febrium remedia hæc duo sunt, venæ sectio et potio frigida. Verum illa omni tempore, modo vires sustineant, hæc frigidæ potio quum et in pulsu et urinis concotionis evidentes cernuntur notæ, febris autem est maxima.

[Les plus grands remèdes des fièvres continues sont en vérité au nombre de deux : la phlébotomie et la boisson froide ; la première à tout moment, pourvu que les forces du malade la tolèrent ; la seconde quand on discerne des signes évidents de coction {a} dans le pouls et dans les urines, et quand la fièvre est très élevée].


  1. Seconde des trois phases dans la maladie hippocratique, la coction succède à la crudité, et précède la crise.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 37.

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(Consulté le 26/04/2024)

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