À André Falconet, le 10 mars 1661, note 4.
Note [4]

Gaius Caninius Rebilus était un fidèle compagnon d’armes de Jules César qui le nomma consul suffectus (consul subrogé) le dernier jour de 45 av. J.‑C., à la mort de Quintus Fabius Maximus, dont le mandat avait atteint son dernier jour ; Caninius ne fut donc consul que quelques heures ; Cicéron, Lettres familières (livre vii, lettre 30) :

Ille autem, qui comitiis tributis esset auspicatus, centuriata habuit, consulem hora septima renuntiavit, qui usque ad K. Ian. Esset quæ erant futuræ mane postridie. Ita Caninio consule scito neminem prandisse. Nihil tamen eo consule mali factum est; fuit enim mirifica vigilantia, qui suo toto consulatu somnum non viderit.

[Celui-ci {a} a déclaré à sept heures celui qui devait être consul jusqu’aux calendes de janvier, {b} qui devaient être le lendemain matin. Sache donc que Caninius étant consul, personne ne dîna ; toutefois, durant son consulat il ne fut point fait de mal et il a été consul de grande vigilance car en tout son consulat il n’a point dormi]. {c}


  1. Jules César.

  2. Le premier premier jour de janvier.

  3. Guy Patin (ou son transcripteur) se méprenait donc sur la circonstance exacte qui rendit si bref le consulat de Caninius.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 mars 1661, note 4.

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(Consulté le 26/04/2024)

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