À Charles Spon, le 1er juillet 1650, note 5.
Note [5]

La dispute entre le duc de Richelieu et sa tante ne tarda pas à trouver du bois pour se rallumer :

Journal de la Fronde (volume i, fo 252 vo, juillet 1650) :

« Le 10, le duc de Richelieu reçut une lettre de cachet du roi portant ordre de partir dans trois jours pour aller commander l’armée navale ; à quoi il répondit qu’il était prêt d’y aller, mais qu’il suppliait Leurs Majestés de lui faire donner de l’argent. Toutefois, le lendemain il envoya à onze heures du soir chez Mme d’Aiguillon un notaire avec trois autres personnes pour la sommer de lui bailler cent mille livres sur son bien, attendu les ordres qu’il avait reçu de partir, et pour faire en cas de refus une protestation de ce qui en pourrait arriver ; néanmoins, on ne permit pas à ce notaire de parler à elle et ainsi il fut obligé de s’en retourner sans faire son acte ; et depuis, ce duc a présenté requête au Parlement pour contraindre Mme d’Aiguillon à lui bailler ces cent mille livres pour aller faire les dépenses qu’il faut pour l’armée navale. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er juillet 1650, note 5.

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(Consulté le 04/05/2024)

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