À Charles Spon, le 2 juin 1657, note 5.
Note [5]

Fils de Jean Bigot, sieur de Sommenil, doyen de la Cour des aides au parlement de Normandie, Émery Bigot (Rouen 1626-ibid. 1689) avait renoncé à la magistrature et à l’état ecclésiatique pour consacrer sa vie aux voyages et à l’étude des belles-lettres. Toutes les semaines, il réunissait dans sa très riche et précieuse bibliothèque une assemblée de gens de lettres, dont il était en quelque sorte le directeur. Bayle dit de lui qu’ami de Gilles Ménage et de Nicolas Heinsius, « il fut l’un des plus savants et des plus honnêtes hommes du xviie siècle ».

Dans un voyage qu’il fit à Florence, Bigot découvrit le texte grec de la Vie de saint Chrysostome, par Pallade d’Hellénopolis ; il le publia en 1680 avec quelques autres pièces grecques. Des parties de sa correspondance érudite ont été imprimées (G.D.U. xixe s.). Il n’y a pas d’édition des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe (v. note [18], lettre 95) dans la bibliographie de Bigot.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 juin 1657, note 5.

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(Consulté le 26/04/2024)

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