À Samuel Sorbière, le 20 juillet 1646, note 5.
Note [5]

V. notes [29], lettre 206, pour les quatre premiers livres de Gerardus Johannes Vossius De Theologia gentili et Physiologia christiana, sive de origine ac progressu Idolatriæ… [De la Théologie païenne et la Nature chrétienne, ou l’origine et le progrès de l’Idolâtrie…] (Amsterdam, 1641).

Avec son Eheu ! [Hélas !], Guy Patin pressentait avec raison que la mort de Vossius (mars 1649) précéderait de beaucoup la parution des cinq autres livres (Amsterdam, 1668, v. note [10], lettre 950). Le livre v occupe 99 pages (50 chapitres) de leur second tome. Traitant uniquement des végétaux, il est divisé en deux parties, respectivement consacrées 1. à leurs caractères généraux (17 chapitres, pages 1‑43), et 2. à leurs utilisations, médicinales ou autres, par les hommes (33 chapitres, pages 44‑99).

Les métaux sont traités dans le livre vi (41 chapitres, pages 100‑153). Le court passage sur l’antimoine (chapitre xxviii, page 137) ne traite que de son emploi esthétique (pour noircir les cils et embellir les paupières), car Vossius ne s’intéressait qu’aux références tirées de l’Antiquité gréco-romaine, au mépris des temps modernes.

Samuel Sorbière a parlé de trois fils Vossius, Dionysius, Matthæus et Isaac, dans sa lettre écrite à Patin au début 1651 (v. ses notes [13] et [14]).

Notre édition ne contient aucune lettre que Guy Patin a échangée avec Vossius.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Samuel Sorbière, le 20 juillet 1646, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1512&cln=5

(Consulté le 02/05/2024)

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