À Christian Buncken, le 7 novembre 1653, note 6.
Note [6]

Ce qui suit est le fragment mutilé du billet dont Guy Patin a utilisé le verso pour écrire le brouillon de sa lettre à Christian Buncken (v. supra note [a]). Sans solide indice pour identifier son correspondant, Patin y fait allusion à trois événements :

  1. le dessein contrarié de se rendre en sa maison des champs, à Cormeilles-en-Parisis, pour y faire une « débauche » (prendre un peu de bon temps) en compagnie de M. de Janson (probablement un beau-frère de Patin, dont l’épouse était née Jeanne de Janson) ;

  2. la maladie fatale de M. Piget, juré vendeur (« officier créé pour ce qui regarde les ventes », Furetière) et possible parent proche de Siméon Piget, libraire de Paris, qui n’avait pas exactement suivi les prescriptions de Patin ;

  3. l’occupation de Sainte-Menehould (Marne) par les Hispano-condéens, dont les troupes françaises avaient entrepris le siège le 31 octobre 1653, pour emporter la place le 27 novembre suivant (v. note [80], lettre 332) ; l’allusion à Châlons-en-Champagne concerne sans doute le séjour qu’y fit le roi, avec intermittences, du 20 octobre au 4 décembre 1653.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christian Buncken, le 7 novembre 1653, note 6.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1058&cln=6

(Consulté le 02/05/2024)

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