À Claude II Belin, le 25 octobre 1641, note 7.
Note [7]

Fabricius de Hilden (ou Hildan, Guillaume Fabrice, Fabricius Hildanus ; Hilden, Suisse 1560-Berne 1634) étudia la chirurgie puis la médecine à Lausanne, où il exerça, puis il alla se fixer à Payerne (Peterlingen, en allemand, ville de Suisse, dans le canton de Vaud, à 38 kilomètres au nord-est de Lausanne) ; citoyen et médecin pensionné de la ville de Berne en 1614, Louis xiii le nomma médecin de ses ambassadeurs en Suisse. Hilden a laissé de nombreux ouvrages rédigés en allemand, dont la plupart furent traduits en latin. O., in Panckoucke :

« Fabrice de Hilden possédait réellement le génie de la chirurgie : aussi est-ce à cet art qu’il doit ses plus beaux titres de gloire. Ce n’est point se hasarder que de l’en regarder comme le créateur, ou au moins comme le réformateur en Allemagne, car il a fait pour ses compatriotes ce que Paré avait accompli déjà chez nous avec tant de succès et de gloire. Seulement, il n’a montré ni la même réserve ni le même discernement que notre illustre chirurgien, soit dans ses réformes, soit dans ses inventions. On peut surtout lui reprocher d’avoir trop aimé les instruments et les machines. »

Guy Patin saluait la parution des :

Guilhelmi Fabricii Hildani,

  • Medico-Chirurgi hacce ætate præstatissimi, Observationum et curationum chirurgicarum centuriæ, nunc primum simul in unum Opus congestæ, ac in duo Volumina distributæ. Quorum Prius continet Centurias i.  ii. et  iii.

  • Inclytæ Reipublicæ Bernensium Helvetiorum Medico-Chirurgi Ordinarii, Observationum et curationum chirurgicarum centuriæ iv. et  v. Epistolis nonnullis Virorum doctissimorum, simul et instrumentis ab authore inventis illustratæ.

[Guillaume Fabrice de Hilden,

  • le plus brillant médecin et chirurgien de ce siècle, Centuries d’observations et de cures chirurgicales, pour la première fois réunies en un seul ouvrage et divisées en deux volumes, dont le premier contient les ire, iie et iiie centuries ; {a}

  • médecin et chirurgien ordinaire de la République de Berne, ive et ve centuries d’observations et de cures chirurgicales, qui ont été enrichies de quelques lettres de très savants hommes, {b} ainsi que des instruments inventés par l’auteur]. {c}


  1. Lyon, Jean-Antoine i Huguetan, 1641, in‑4o illustré de 568 pages.

  2. Aucune ne m’a paru digne de remarque.

  3. Iibid. et id. 1641, in‑4o illustré de 436 pages. Les cinq centuries avaientété séparément publiées de 1606 à 1627.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 25 octobre 1641, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0062&cln=7

(Consulté le 26/04/2024)

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