À Charles Spon, le 13 août 1658, note 7.
Note [7]

Tallemant des Réaux, dans son historiette intitulée Générosités (tome ii, page 749), appelle ce personnage Des Fontaines-Bohart, et en dit :

« ce secrétaire du Conseil que le cardinal de Richelieu tint si longtemps dans la Bastille, et qui n’en sortit que par la mort de celui qui l’y avait fait mettre, était un vieux garçon riche : il s’avisa un jour de faire porter secrètement 200 000 livres chez un de ses amis nommé Menjot (c’est un secrétaire du roi qui est encore jeune) ; apparemment, il avait l’intention de les lui donner, mais il mourut subitement. {a} Menjot aussitôt déclara qu’il y avait 200 000 livres chez lui qui appartenaient à Des Fontaines. Le cadet de cet homme {b} est mort tout de même depuis peu, en juillet 1658. ».


  1. En mai 1650, « non de fièvre quartaine,/ Mais en un seul petit instant/ Sur sa chaise percée étant » (Loret, Muse historique du 20 mai 1650, cité par Adam).

  2. Le frère de Des Fontaines, dont Guy Patin signalait ici la mort qui fut, elle aussi, subite.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 août 1658, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0533&cln=7

(Consulté le 26/04/2024)

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