À Charles Spon, le 16 février 1645, note 8.
Note [8]

La Pierre de touche {a} chronologique, contenant la méthode d’examiner la Chronologie, et en reconnaître les défauts, vérifiée par pratique et exemple. Où sont traités les principaux points de cette science. Composée par le P. Denis Petau de la Compagnie de Jésus. {b}


  1. V. note [18], lettre 504.

  2. Paris, Sébastien Cramoisy, 1636, in‑8o de 497 pages.

Le P. Petau critiquait les écrits de Jacques d’Auzoles, sieur de La Peyre (château de La Peyre, Auvergne 1571-1642) : secrétaire du duc de Montpensier, il consacra ses loisirs à l’étude de la chronologie, alors naissante ; mais il n’en débrouilla pas le chaos, et peut-être même augmenta-t-il l’obscurité des problèmes qu’il avait prétendu résoudre. Outre le P. Petau, le P. Bolduc (v. note [1], lettre 834) et d’autres doctes écrivains se donnèrent la peine de réfuter les paradoxes d’Auzoles qui répondit par des factums aussi singuliers par leurs titres que par les absurdités dont ils sont remplis. Ce savant approximatif, qui voulait absolument réduire l’année à 364 jours, se donnait le titre de prince des chronologues (G.D.U. xixe s.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 février 1645, note 8.

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(Consulté le 02/05/2024)

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