Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1, note 9.
Note [9]

V. notes :

  • [10], lettre 121, pour Philippe de Commynes, mémorialiste et conseiller du roi Louis xi ;

  • [7], lettre 367, pour l’église et le couvent parisiens des Grands-Augustins.

Cabus est « l’épithète {a} des choux qu’on appelle autrement pommés. On le dit aussi des laitues, quand elles sont transplantées et crues en pommes. Rabelais feint que ce fut d’une sueur de Jupiter que naquirent les choux cabus. {b} Ce mot vient de capitatus, ou bien de caputus {c}, selon Ménage » (Furetière).


  1. Opposée à frisé.

  2. Hilarant prologue du Quart Livre où Rabelais imagine la peine que Jupiter rencontra pour régler un différend entre un chien et un renard :

    « Les destins étaient contradictoires. La vérité, la fin, l’effet de deux contradictions ensemble fut déclarée impossible en nature. Vous en suâtes d’ahan [de fatigue]. De votre sueur tombant en terre naquirent les choux cabus. »

  3. En forme de tête : en lien avec cet étymon, Ménage écrivait « cabuts ».

Les rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin ont probablement tiré cette anecdote du Dictionnaire de Louis Moréri, qui la rapporte à la fin de son article sur Commynes (Amsterdam, 1698, tome 2, page 227).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8214&cln=9

(Consulté le 26/04/2024)

Licence Creative Commons