Simonis Paulli Med. D. et Profess. in Academia Rostochiensi, Quadripartitum de Simplicium medicamentorum Facultatibus ; ad Artis Medicæ ac Pharmaceutices Studiosos.
[Traité en quatre parties de Simon Paulli, {a} docteur et professeur de médecine en l’Université de Rostock, sur les Facultés des médicaments simples, destiné aux étudiants en médecine et en pharmacie]. {b}
- Simon i Paulli a correspondu avec Guy Patin.
- Rostock, Hallervordius, 1639, in‑4o, réédition identique ibid. et id. 1640 ; v. note [1], lettre latine 468, pour celle de Strasbourg, 1667.
Le Simonis Paulli Med. D. Oratio ad Dn: Professores ac Studiosos omnium ordinum Academiæ Rostochiensis ; ab ipso habita cum reciperetur in Professorum numerum [Discours de Simon Paulli, docteur en médecine, à MM. les professeurs et étudiants de toutes les compagnies de l’Université de Rostock, qu’il a lui-même prononcé quand il a été reçu au nombre des professeurs] est imprimé à la fin des deux éditions de 1639 et 1640. Il est centré sur cette question :
Cur fiat, Quod qualis Phidias inter Plastas vel qualis inter Pictores Apelles fuerit, talis inter Medicos Hippocrates celebretur, nemo vero hac ætate ei similis existat ?
[Pour quelle raison et comment se fait-il qu’on célèbre Hippocrate parmi les médecins, de la même manière que Phidias parmi les sculpteurs ou Apelles parmi les peintres ? Personne ne l’a-t-il vraiment égalé à son époque ?]
Trois citations figurent au frontispice de ces deux éditions.
- Hipp. de decenti ornat. p. 20. Fieri non potest, ut Medicus percurrat omnia. Firma memoria teneto medicamenta, et simplices facultates, et descriptas si modo tales existant.
[Hippocrate sur la Bienséance, p. 20. Il est impossible au médecin de tout savoir. Qu’il se contente d’avoir bien en mémoire les médicaments : et leurs propriétés simples et mises par écrit, pour autant qu’elles l’aient été].
- Plato in Lachet. pag. 249. Tamdiu discendum, quam diu vivitur, neque sperandum a senectute mentem nobis datum iri.
[Platon dans Lachès, p. 249. Il faut apprendre pendant toute la durée de notre existence, sans espérer que la vieillesse nous rendra intelligents].
- Galen. Comm. i. aph. 1. pag. 7. Nemo nostrum satis esse potest ad artem simul et constituendam et absolvendam.
[Galien, commentaire sur le premier aphorisme de la première section. {i} Nul ne peut à la fois instituer et maîtriser entièrement notre art].
- Premier aphorisme d’Hippocrate : « la vie est courte, l’art est long… » (v. note [3], lettre 154).
Johannes Antonides Vander Linden avait cité cet ouvrage à la page 542 de ses deux livres de Scriptis medicis [sur les Écrits médicaux] (2e édition, Amsterdam, 1651, v. note [3], lettre latine 26), qui étaient ce que Guy Patin appelait son Index. |