Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 63.
Note [63]

Deux satiristes latins que vénérait Guy Patin l’ont de nouveau inspiré, avec mise en exergue des fragments cités.

  • Horace, Satires (v. supra note [26]), livre ii, vi, vers 85‑87, sur le rat des villes en visite chez le rat des champs :

    Aridum et ore ferens acinum semesaque lardi
    frusta dedit, cupiens varia fastidia cena
    vincere
    tangentis male singula dente superbo.

    [Se mettant en bouche raisins secs et lardons à demi rongés, il essayait en vain de varier les mets pour vaincre les dégoûts de celui qui mâchonne tout d’une dent dédaigneuse].

  • Juvénal (v. supra note [56]), Satire xiii, vers 211‑214, sur un criminel rongé par le remords :

    Perpetua anxietas nec mensæ tempore cessat,
    faucibu ut morbo siccis
    interque molares
    difficili crescente cibo, sed vina misellus
    expuit.

    [Son anxiété est permanente, sans même le quitter au moment des repas : il a la gorge sèche, comme dans la fièvre, et, rebelle, la nourriture s’accumule entre ses molaires ; quant aux vins, le malheureux les recrache].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 63.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8223&cln=63

(Consulté le 29/04/2024)

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