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L'application des notions de biomécanique à l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil a permis de mettre au point des techniques de réparation des déformations de l'hallux plus fonctionnelles, qui ont remplacé avec profit les différentes et nombreuses interventions, souvent délabrantes, proposées encore il y a une quinzaine d'années. Elles sont fondées sur des ostéotomies qui siègent au niveau du métatarsien et au niveau de la phalange. Les résultats sont dans l'ensemble favorables et surtout se révèlent fiables dans le temps
Les fractures du fémur après arthroplastie totale de genou.
Les auteurs, à propos de 9 observations de fractures supracondyliennes du fémur et des publications de la littérature exposent les caractéristiques de ces lésions, les circonstances de survenue, (habituellement une chute banale) les causes prédisposantes, (ostéoporose, maladies neurologiques, effraction peropératoire de la corticale antérieure du fémur) et les modalités thérapeutiques, en se fondant sur la classification de Neer : les formes stables et peu déplacées relèvent du traitement orthopédique par immobilisation, précédé éventuellement d'une phase de traction ; les fractures déplacées et/ou instables doivent être opérées : dans ces cas, la méthode préconisée par les auteurs est l'ostéosynthèse par plaque, qui permet une mobilisation post-opératoire; ils n'ont pas d'expérience de l'utilisation du clou centromédullaire ascendant introduit par l'échancrure intercondylienne qui semble une alternative intéressante à ceux qui l'utilisent. En cas de descellement réel ou potentiel de la prothèse, la reprise de l'arthroplastie par l'utilisation d'un implant adéquat (à longue tige habituellement) permet de régler le problème de la fracture et du descellement. A la lumière de l'expérience des auteurs et des données de la littérature, il apparaît que ces fractures représentent un accident grave dans la vie d'une arthroplastie de genou, car il peut entraîner des complications sévères à la fois fonctionnelles (limitation de la mobilité) et vitales (infection profonde pouvant imposer une amputation)
Utilisation du phosphate tricalcique bêta en chirurgie orthopédique et traumatologique.
Les chirurgiens Maxillo-Faciaux et Orthopédiques sont souvent confrontés aux pertes de substances osseuses. Pour les combler ils ont à leur disposition une large gamme de substituts d’origines humaine, animale, minérale ou synthétique. Un substitut osseux est un bio-matériau ou produit d’ingénierie tissulaire qui permet de combler et de remplacer une perte osseuse afin d’obtenir la consolidation de l’os et la restauration de la fonction. Les autogreffes restent le mode de comblement de référence. Elles sont quelquefois insuffisantes et leur prélèvement est source de morbidité. Les allogreffes cryoconservées sont utilisées sous de nombreuses formes et permettent de faire face à pratiquement toutes les situations. Elles ne sont pas limitées par le volume de la perte osseuse. Les prélèvements sérologiques effectués sur le donneur limitent le risque infectieux viral. Elles peuvent faire l’objet d’un traitement de sécurisation microbiologique qui limite virtuellement tout risque de transmission infectieuse. Les allogreffes décalcifiés revendiquent une certaine ostéoinduction. Les xénogreffes qui font l’objet de traitements spécifiques sont peu employées. Les substituts osseux de synthèse sont essentiellement représentés par les phosphates de calcium. Deux d’entre eux sont principalement utilisés : l’hydroxyapatite et le phosphate tricalcique béta qui peuvent également se présenter sous forme bi-phasée. Ils sont de plus en plus employés et évitent, dans beaucoup de cas, l’utilisation d’une autogreffe. Dans certaines indications ils se posent en alternative aux allogreffes. Ils possèdent une structure macroporeuse qui favorise leur pénétration par l’os néoformé sur le principe de l’ostéoconduction. Ils possèdent une propriété particulière, la bioactivité, qui permet une liaison intime de nature chimique sans interposition fibreuse avec le tissu osseux. Les ciments phosphocalciques d’apparition clinique plus récente sont encore peu employés. Par leur forme injectable ils ouvrent la voie à la chirurgie percutanée. Ils obéissent à des règles d’utilisation précise. Les sulfates de calcium ont par leur association aux antibiotiques l’avantage de pouvoir être utilisés dans un contexte septique. Le carbonate de calcium a eu beaucoup de succès mais il subit la concurrence des phosphates de calcium. Le choix du substitut osseux ne doit pas être univoque. Il dépend de la localisation du volume de la perte osseuse, du contexte local et général, de l’étiologie et des propriétés particulières du substitut. Si les substituts osseux sont maintenant utilisés de façon courante en orthopédie et traumatologie, il manque de séries cliniques prospectives comparatives permettant une parfaite validation clinique. D’autres produits comme les BMP sont proposés et devraient préciser leur place en association avec les substituts osseux, en particulier synthétiques. Les perspectives à venir sont très prometteuses grâce aux progrès de la recherche en ingénierie
Capsules bioactives de multicouches pour l'induction osseuse
L’ingénierie tissulaire a vu émerger dans la dernière décennie une technologie concernant l’utilisation des cellules souches mésenchymateuses. Son but est de développer des nouvelles sources de biomatériaux 3D transplantables et utilisables pour le traitement des traumatismes de l'appareil locomoteur ou des pathologies dégénératives du tissu osseux. Dans le cadre de l’ingénierie osseuse, l’application de cette technique peut être la régénération du tissu osseux. Lorsque les mécanismes de réparation sont insuffisants, le matériau fonctionnalisé entraînerait une différenciation des cellules de la lignée osseuse et une biominéralisation de la matrice extra-cellulaire. - Comme biomatériau, nous avons choisi un système de capsule construit sur le modèle couche par couche avec du poly-ℓ-glutamic acid (PℓGA) et du poly-ℓ-lysine (PℓL) incorporant deux facteurs de croissance osseux (BMP-2 et TGFβ1). Ces capsules de nanostructurées biofonctionnalisées avec des facteurs de croissance incorporés au sein de leur multicouche peuvent induire une différenciation en lignée osseuse des cellules souches embryonnaires. Ces capsules bioactives ont été testées sur des corps embryoïdes in vitro, puis ont été implantées sur des souris nude in vivo. Après explantation, les capsules et leur tissu périphérique ont été analysés par histologie, immunofluorescence et microscopie électronique. – Nos résultats prouvent que nous sommes capables d’induire in vitro et in vivo la formation de tissu osseux par les cellules souches embryonnaires via ces capsules de multicouches incorporant deux facteurs de croissance osseux. Notre objectif à long terme est de produire des biomatériaux avec une matrice, des cellules ostéoprogénitrices et des facteurs de croissance permettant la réparation d’importants défects osseux.
Rôle des adipokines dans la physiopathologie de l'arthrose