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Séance du mercredi 6 mai 1998
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Les auteurs, à propos de 9 observations de fractures supracondyliennes du fémur et des publications de la littérature exposent les caractéristiques de ces lésions, les circonstances de survenue, (habituellement une chute banale) les causes prédisposantes, (ostéoporose, maladies neurologiques, effraction peropératoire de la corticale antérieure du fémur) et les modalités thérapeutiques, en se fondant sur la classification de Neer : les formes stables et peu déplacées relèvent du traitement orthopédique par immobilisation, précédé éventuellement d'une phase de traction ; les fractures déplacées et/ou instables doivent être opérées : dans ces cas, la méthode préconisée par les auteurs est l'ostéosynthèse par plaque, qui permet une mobilisation post-opératoire; ils n'ont pas d'expérience de l'utilisation du clou centromédullaire ascendant introduit par l'échancrure intercondylienne qui semble une alternative intéressante à ceux qui l'utilisent. En cas de descellement réel ou potentiel de la prothèse, la reprise de l'arthroplastie par l'utilisation d'un implant adéquat (à longue tige habituellement) permet de régler le problème de la fracture et du descellement. A la lumière de l'expérience des auteurs et des données de la littérature, il apparaît que ces fractures représentent un accident grave dans la vie d'une arthroplastie de genou, car il peut entraîner des complications sévères à la fois fonctionnelles (limitation de la mobilité) et vitales (infection profonde pouvant imposer une amputation)
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Résumé La reconstruction mammaire immédiate après mastectomie pour cancer a plusieurs avantages : le modelage des lambeaux myocutanés est largement facilité ; les résultats esthétiques sont supérieurs à ceux des reconstructions différées. En effet la reconstruction immédiate permet de combiner au mieux les impératifs de la chirurgie carcinologique et ceux de la chirurgie réparatrice. Dans certains types de cancers, une préservation cutanée est possible. Associée à un lambeau myocutané, elle permet de réaliser un sein naturel sans prothèse avec une rançon cicatricielle minime. D'avril 1994 à mars 1996, 296 reconstructions mammaires immédiates ont été réalisées après mastectomie pour cancer. Parmi elles, seules 31 patientes ont pu bénéficier de reconstruction immédiate autologue avec préservation cutanée pour les cancers in situ et infiltrants du sein (17 lambeaux de grand dorsal et 14 lambeaux de grand droit de l'abdomen). Les résultats esthétiques ont été jugés excellents par comparaison aux reconstructions par prothèse. Les indications carcinologiques, le choix des incisions et nos résultats font l'objet de ce travail.
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Résumé L'amincissement des corticales fémorales supérieures (stress shielding) observé avec toutes les prothèses à fixation diaphysaire qu'elles soient cimentées ou non cimentées contribue à long terme à aggraver l'altération osseuse périprothétique. Pour éviter les déviations de contraintes, il paraissait logique dès 1986 de fixer la prothèse en métaphyse. A la lumière de 12 années d'expérience et de la mise en place de 890 (747 PSM et 143 ESOP) prothèses à fixation métaphysaire, nous rapportons les difficultés techniques d'un tel challenge, les évolutions dans la conception du dessin des prothèses et aussi de leur traitement de surface. Le point de départ fut la PSM. L'étude de la série la plus ancienne de 105 PSM à 10 ans de recul a montré que si 7 PSM se sont mobilisées précocement, 92 % d'entre elles ont donné un bon résultat clinique et radiologique à long terme. Depuis 1989 et la limitation de la zone réhabitable à l'extrémité supérieure de la prothèse à l'aide d'un revêtement d'hydroxyapatite les stress shielding ont totalement disparu. L'objectif de départ est donc atteint. Cependant, la relative difficulté de pose de la PSM nous a incité à conseiller l'utilisation de prothèses dérivées de la PSM comme l'ESOP, dont le dessin remplissant mieux la métaphyse, permet plus facilement d'obtenir une stabilité primaire. Utilisée depuis 5 ans, elle a évité, tout comme la PSM, la survenue de stress shielding. Si l'ambition de départ était limitée à éviter l'amincissement des corticales fémorales, nous avons découvert d'autres vertus de ce concept. Le traitement circonférentiel bioactif s'oppose à la migration des débris de polyéthylène et donc aux ostéolyses diaphysaires. De plus, la limitation de la fixation à la métaphyse rend l'ablation de la prothèse facile et non délabrante ce qui est à nos yeux un avantage essentiel et décisif par rapport aux prothèses cimentées.
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