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Communications de PRADERE B
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De 1991 à 1997 nous avons traité par drainage percutané 32 malades consécutifs avec pancréatite aiguë grave (RANSON = 4,6) et nécrose pancréatique infectée (BALTHAZAR grade E=68 %, grade D = 32 %). Nous avons utilisé des cathéters de VAN SONNENBERG modifiés de calibre 24 F avec lavage continu et système de connexion permettant l'évacuation des débris nécrotiques. Le drainage a été installé en moyenne au 23 ème jour et laissé en place pendant en moyenne 43 jours. Cinq malades sont décédés, 16 malades ont présenté des complications et 6 ont nécessité une intervention secondaire dont 2 nécrosectomies. Le taux de succès global a été de 78 %. Le drainage percutané par cathéter de 24 F est une alternative intéressante à la chirurgie dans les nécroses pancréatiques infectées.
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But de l'étude : Le but de cette étude était d'évaluer l'utilité de la mise en place systématique de la sonde nasogastrique après gastrectomie. Patients et méthode Quatre vingt quatre patients ont été inclus dans une étude prospective randomisée comprenant 57 gastrectomies partielles et 27 gastrectomies totales. Les patients ont été randomisés en deux groupes : avec sonde nasogastrique postopératoire (Groupe A, n=43) jusqu'à la reprise du transit, et sans sonde nasogastrique postopératoire (Groupe B, n=41). Résultats : La reprise de la fonction gastrointestinale, les suites opératoires, la morbidité et la mortalité ont été évaluées. Aucune différence significative n'a été observée concernant la mortalité ou la morbidité postopératoire. La reprise du transit (gaz) (3,7 vs 4,5 jours; p<0,01), la reprise de l'alimentation orale (4,7 vs 5,8 jours; p<0,01), l'arrêt des perfusions (5,8 vs 7 jours; p=0,02) et la sortie de l'hôpital (9,8 vs 12,4 jours; p=0,03) ont été significativement plus précoces dans le groupe B (sans sonde) que dans le groupe A (avec sonde). Le taux de nausées ou vomissements a été équivalent dans les deux groupes (20%). Un inconfort modéré ou sévère lié à la sonde a été observé chez 72% des patients du groupe A. La mise en place d'une sonde nasogastrique a été nécessaire chez 5 patients du groupe B (12%). Conclusion : Il n'y a pas de justification à l'utilisation systématique d'une sonde nasogastrique après gastrectomie. L'absence de sonde pourrait permettre d'améliorer le confort des malades et de raccourcir les suites opératoires sans augmenter la morbidité.
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