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Communications de PHILIPPE O
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Deux observations de kystes issus de vestiges embryonnaires et développés dans l’espace rétrorectal sont rapportées. L’un était découvert chez une patiente au cours du 7 e mois d’une grossesse, l’autre chez une patiente de 54 ans dont la symptomatologie clinique avait faussement fait porter le diagnostic de kyste de l’ovaire. Le diagnostic était évoqué dans le 1 er cas sur l’examen clinique au cours de la grossesse et sur l’IRM et dans le 2 e cas sur le syndrome tumoral fessier et pelvien et sur les données de l’échographie endovaginale et la TDM qui avaient précisé la topographie rétrorectale et latérovaginale de la tumeur. Dans les deux cas, l’exérèse totale de la lésion a été faite par voie de Kraske et l’examen microscopique montrait qu’il s’agissait d’un kyste épidermoïde respectivement de 7 et 8 cm sans signe histologique de malignité. Ces lésions rares ont donné lieu à quelques présentations et revues générales . Elles s’intègrent dans les tumeurs vestigiales rétrorectales classées par Malafosse en 2 groupes principaux : kyste du développement d’une part et tératome d’autre part. Le diagnostic lésionnel précis de nature ainsi que de bénignité ou de malignité ne peut être fait qu’à l’examen anatomo-pathologique. Compte tenu du risque de dégénérescence, même en cas de lésion kystique, la tumeur doit être enlevée en totalité soit par voie périnéale unique si cela est possible, soit par voie abdominale d’emblée ou secondaire lorsque les lésions adhèrent aux structures endopelviennes. Les séquelles chirurgicales peuvent être importantes lorsque les lésions touchent aux branches du plexus sacré ou aux sphincters de l’anus. Les formes malignes ont un pronostic réservé.
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