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Communications de SOUBRANE O
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L'hépatite induite par l'injection intraveineuse (IV) d'anticorps anti-Fas (AC anti-Fas) mime une hépatite fulminante d'origine virale. Elle est liée à une apoptose hépatocytaire massive induite par l'activation des récepteurs de mort cellulaire (interaction Fas-FasLigand). Le MnTBAP est un puissant mimétique chimique de la superoxyde dismutase qui métabolise les dérivés activés de l'oxygène (ROS) en dérivés non toxiques. Le but de ce travail a été d'étudier la production de ROS au cours de ce modèle expérimental d'hépatite fulminante et de tester l'efficacité d'un traitement préventif et curatif par le MnTBAP. L'hépatite fulminante a été induite chez des souris BALB/c femelles de 5 à 6 semaines par l'administration IV d'Ac anti-Fas (0,25µg). 200µg de MnTBAP (n=16) ou 200µl de sérum physiologique (placebo)(n=16) ont été administrés respectivement 120 min avant ou après l'injection d'Ac anti-Fas en cas de traitement préventif (n=15) ou curatif (n=12). L'efficacité du MnTBAP a été évaluée par l'analyse des - taux de survie, - taux sériques des transaminases (à 24 h ou au décès) et - histologies hépatiques (à 24 h ou au décès). Afin de comprendre le mécanisme d'action du MnTBAP dans le traitement de l'hépatite, - la neutralisation des ROS, - la prévention des lésions mitochondriales ont été étudiées par cytométrie en flux à partir d'hépatocytes isolés et - l'inhibition de l'activation des caspases a été étudiée par Western Blot sur extraits hépatiques. L'administration IV d'Ac anti-Fas entraînait la mort de tous les animaux en 7 heures (p<0,001 vs contrôles). Après traitement préventif ou curatif par MnTBAP, les taux de survie à 7 h étaient de 80% (p<0,001 vs placebo) et de 40% (p<0,01). A 24 heures, les taux de survie étaient de 55 % (p<0,001) et de 25 % (p<0,001). Le traitement préventif par MnTBAP diminuait le taux sérique des transaminases à 24 heures (30N vs 100N, p<0,02). La destruction massive du parenchyme hépatique induite par l'Ac anti-Fas était limitée à certaines zones non confluentes après MnTBAP. La production de ROS, les lésions mitochondriales et l'apoptose hépatocytaire étaient significativement inhibées par le MnTBAP. Le MnTBAP inhibe la production de ROS et l'apoptose hépatocytaire au cours de l'hépatite fulminante expérimentale induite par l'interaction Fas-FasLigand. Cet effet thérapeutique justifie l'essai du MnTBAP dans les autres hépatopathies faisant intervenir les ROS : ischémie-reperfusion ou hépatopathies chroniques fibrosantes.
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De 1990 à 1998, 38 malades atteints de mucoviscidose ont été pris en charge par le groupe Broussais-Cochin pour une greffe hépatique isolée ou combinée à une transplantation pulmonaire. Vingt-six patients, âgés en moyenne de 18±5 ans, ont pu être greffés ; ils ont reçu une greffe combinée cœur-poumons-foie (n=5), une greffe poumons-foie (n=14) ou un foie seul (n=7). L'âge moyen des donneurs était de 28±16 ans. Différents types de greffons hépatiques ont été transplantés : foie entier (n=20), foie réduit par une hépatectomie (n=1), foie droit issu d'une bipartition (n=5). De même, différents types de greffons pulmonaires ont été utilisés : bloc cœur-poumons (n=5), poumons séparés (n=10), poumons en bloc (n=3), poumons provenant d'une bipartition (n=1). Les complications chirurgicales ont été une non fonction du greffon hépatique (n=2) ou pulmonaire (n=1), une thrombose de l'artère hépatique (n=3), des complications biliaires (n=6), une ascite postopératoire (n=14), un sepsis intra-abdominal (n=6) et une sténose trachéale ou bronchique (n=2). Les complications médicales ont été essentiellement dominées par les pneumopathies (57 épisodes), les épisodes de rejet aigu pulmonaire (38 épisodes), ou hépatique (8 épisodes) et la bronchiolite oblitérante (n=5). Quatre malades du groupe "Foie seul" sont décédés et 8 après greffe combinée. Quatorze malades sur 26 sont vivants avec un recul moyen de 41±20 mois (8-96 mois). Malgré une morbidité élevée, la transplantation hépatique est possible chez des patients atteints de mucoviscidose, mais son indication ne doit pas être portée trop tardivement, au risque de grever le pronostic vital.
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L'objectif de l'étude était d'évaluer la laparoscopie pour le prélèvement du lobe gauche pour transplantation hépatique. Méthode : Étude cas-témoin comprenant 22 donneurs consécutifs dont 10 réalisés par laparoscopie. Résultats : Les donneurs étaient comparables (âge, sexe, poids, volumétrie). Une laparoscopie a été convertie pour plaie de la branche porte gauche. La durée opératoire était allongée par laparoscopie (355 vs 256 min, p < 0.05) mais les pertes sanguines étaient diminuées (11,1 ± 33 ml vs 216 ± 180 ml, p < 0.05). Le poids du lobe obtenu par laparoscopie était plus faible (238 ± 42g vs 289 ± 50g, p < 0.05) mais plus proche de la volumétrie (257 ± 99 cc). Le nombre de canaux biliaires était identique. Un cholépéritoine a nécessité une réintervention après laparoscopie. La morbidité et la durée d'hospitalisation étaient similaires. Conclusion : le don de lobe gauche par laparoscopie est faisable, diminue les pertes sanguines. Le greffon est équivalent à celui obtenu par laparotomie.
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