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Communications de ODIMBA E
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Dans ce rapport clinique, l’auteur présente une série de 84 patients traités au cours d’une période de 15 ans. Les méthodes thérapeutiques comprenaient : le traitement médical symptomatique pour des patients avec lésions très évoluées, les dilatations oesophagiennes associées ou non à une endoprothèse de type « tube de Celestin », une gastrostomie ou une jéjunostomie définitive pour alimentation, une oesogastrectomie partielle avec rétablissement de continuité selon la technique de Gavriliu modifiée pour lésion opérable du tiers inférieur de l’oesophage, un contournement de la lésion par une oesophagoplastie avec le côlon transverse selon la technique de Belsey modifiée pour lésion oesophagienne fixée ou pour sténose caustique. Au vu des résultats obtenus, l’auteur recommande, dans des cas bien choisis et si les conditions sont favorables, l’usage de ces deux dernières techniques, dans les pays en développement où l’alimentation orale est plus accessible que les autres types d’alimentation et où les sténoses oesophagiennes paraissent être en augmentation.
Esophageal surgery in developing countries : our experience
over 15 years.
In this clinical report, the author present s a series of 84 patients treated over a 15 year-period. Males were predominant: 76/8, with a sex ratio of almost 10M / 1F. Mean age was 51 (extremes : 21 and 81 years ). Main causes were cancer (45/84); caustic stricture (26/84); esophageal trauma (9/84); peptic stricture by reflux (3/84) Therapeutic attitudes included: symptomatic medical treatment without surgery for patients with advanced diseases, esophageal dilatations with or without Celestin tube insertion, permanent feeding gastrostomy or jejunostomy, modified Graviliu technique after a partial esophagectomy for distal third resectable esophageal disease, or a modified Belsey technique (to by-pass an unresectable lesion or a caustic stricture using the transverse colon) Results showed a 21% (20,83) mortality rate within a two-year follow- up with modified Gavriliu, 10% (9,67) with modified Belsey; 77% (76,92) after esophageal dilatations, 82% (81,81) after feeding gastrostomy or jejunostomy, and 100% without surgical treatment. Factors of morbidity and mortality were mainly related with associated injuries (in trauma), bleeding, sepsis, malnutrition, cachexia and the evolution of a malignant disease The author pleads, in selected patients, for the use of modified Gavriliu and Belsey techniques in developing countries where oral diet is more available than other means and where esophageal strictures frequency is increasing.
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Le rapport annuel de l’OMS de 2004 (19) note que les décès liés aux accidents de circulation diminueront de 30% entre 2000 et 2020 dans les pays à haut revenu alors que ces décès augmenteront notablement dans les pays à faible revenu et y constitueront la troisième cause de mortalité si des stratégies appropriées ne sont trouvées d’ici l’an 2020. Ceci interpelle tous les médecins travaillant dans ces pays peu nantis et justifie cette étude Dans ce travail, l’auteur, un chirurgien rentré en Afrique après sa formation en France, analyse les caractéristiques particulières des traumatismes reçus et soignés par lui et ses co-équipiers, entre 1/06/1986 et 30/06/2006, aux Cliniques universitaires de Lubumbashi en RDC, à l’hôpital Général de Kaédi, en République Islamique de Mauritanie et à l’University Teaching Hospital de Lusaka en République de Zambie. Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective avec triangulation méthodologique incluant l’auteur comme observateur direct et participant et un groupe de discussion de chaque hôpital, ayant concouru à l’établissement d’une fiche de collecte des données, à la définition des critères d’inclusion et d’exclusion et à la détermination des tests d’évaluations statistiques. Les résultats obtenus montrent : une prévalence annuelle élevée, de 16, 33, 57%, respectivement pour l’HGK, les CUL et le UTHL, soit une moyenne de 35% ; une prédominance du trafic routier comme cause, suivi par les agressions traumatiques ; l’absence de transport organisé pour le ramassage des blessés ; un retard moyen de 5 jours, s’étendant de plusieurs heures, jours à plusieurs semaines ou mois à l’arrivée des blessés à l’hôpital et une faible capacité d’investigations et de prise en charge thérapeutique. Le pronostic immédiat et à court terme dépendait essentiellement de la qualité du personnel soignant mais aussi de l’existence d’une certaine infrastructure minimale Les traumatismes représentent un réel problème de santé publique dans les pays peu nantis d’Afrique où ils sont associés à de nombreux facteurs tels que l’insuffisance de la sécurité routière, la pauvreté, l’urbanisme inadapté, le manque de la main d’ouvre qualifiée et motivée. La solution à long terme réside dans l’amélioration des conditions socio-économiques avec changement radical des mentalités à tous les niveaux. En attendant doivent constituer des priorités l’apprentissage des médecins et autres agents de santé à la prise en charge des traumatisés ; la dotation des hôpitaux d’une infrastructure minimale d’accueil et leur approvisionnement régulier du minimum logistique indispensable.
Specific aspects of trauma in African developing countries. A 20-year Surgical Experience
The 2004 annual WHO report stated that, between 2000 and 2020, decease due to road traffic accidents will decrease by 30% in developed countries, while they will increase considerably in countries with low income and in which, these accidents will constitute, if appropriate strategies are not taken, the third cause of mortality before year 2020. This represents a challenging situation to all medical doctors practicing in developing countries and justifies the present study. In this presentation, the author, a surgeon who went back to Africa after his training in France, analyses specific characteristics from trauma he and his staff mates had been receiving and managing between 1st June, 1986 and 30th June, 2006 at the University Clinics of Lubumbashi in DRC, at the Kaédi General Hospital, in the Islamic Republic of Mauritania and at the Lusaka University Teaching Hospital, in the Republic of Zambia It was a descriptive, retrospective study with triangulation. The author’s notes (as direct observer and participant observer) were added to the comment from discussion group focus in each hospital to build up pre-established questionnaire that served for data collection. Inclusion and exclusion criteria were also stated as well as statistical evaluation tests. Results revealed the following: high annual prevalence, prominence of road traffic accident as cause of trauma followed by assault, absence of formal public transport to pick up victims to hospital, delayed arrival to hospital of hours, days, weeks, months with high rate of neglected trauma, variety of injuries, poor investigations, management relying mainly on the quality of the staff with regard to trauma management and dexterity of improvisations. The immediate and short outcome relies also on the quality of staff but does also require minimal infrastructure. The author concludes that traumas are highly stated public health problem, particularly in countries with limited resources where they are associated with numerous complex factors as: crisis of road safety, poverty, inadequate urbanism, lack of human resources and of motivation as well as .official strong policy. The ultimate long term solution duels in improvement of socio-economical status and behavioral changes. Meanwhile, in short term, he recommends that training of hospital staff and other health care providers in trauma management course be regularly undertaken and that minimal infrastructure and equipment as well as and logistic items stand as priorities for each of these countries.
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Cette étude prospective a été menée du 1/11/2006 au 31/3/2007 aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi en R.D.C. et à l’ “University Teaching Hospital (UTH) ” de Lusaka en Zambie. Elle visait à déterminer la séro-prévalence du SIDA en chirurgie et à évaluer les suites opératoires précoces des patients dépistés, traités ou non, analysant la mortalité, la ré-intervention précoce, l’infection de la plaie opératoire, la durée du séjour hospitalier, l’évolution de l’infection virale et de l’acte opératoire abdominal après sortie. Les auteurs avaient défini et suivi une méthodologie stricte. Les prévalences du SIDA ont été plus élevée en milieu chirurgical que dans la population générale Il n y’ avait pas de différence de la mortalité postopératoire entre les sidéens et les non-sidéens mais il y avait plus de ré-interventions précoces dans le premier groupe. Le séjour hospitalier postopératoire a été significativement plus long pour les sidéens. De même ces derniers ont présenté plus des laparotomies infectées que les autres. Des améliorations des manifestations du SIDA ont été notées chez les sidéens dépistés et traités pendant leur séjour hospitalier. Après la sortie la morbidité liée à l’acte opératoire a été sérieuse chez les sidéens particulièrement chez les dépistés non traités ayant subi des actes chirurgicaux complexes. Les auteurs recommandent que tout patient admis pour une chirurgie sérieuse soit conseillé et traité le cas échéant et que le diagnostic de l’affection abdominale et de son opérabilité soit très précis afin que la laparotomie soit la plus écourtée possible, quitte à être répétée une ou deux fois chez les sidéens physiquement amoindris
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Les auteurs rapportent les résultats d’une revue rétrospective de 8 ans (1/1/2001 - 31/12/2008) des tumeurs de la paroi thoracique opérées aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi, RDC et de l’Université de la Zambie à Lusaka. Ont été exclues de l‘ analyse des tumeurs mammaires et vertébrales et des tuméfactions cutanées et sous-cutanées banales. Parmi une vingtaine de cas de localisation pariétale ainsi définie, 15 observations ont été retenues car exploitables sur le plan iconographique histologique. Ils en décrivent la distribution selon le sexe et l’âge, les motifs de consultation chirurgicale, l’état général des patients et la symptomatologie physique des tumeurs. Ils décrivent ensuite les problèmes rencontrés pour la détermination du caractère purement pariétal des tumeurs et du caractère d’une malignité éventuelle avant et même pendant l’opération. Ils indiquent les techniques pratiquées et les modalités de couverture assurées en fin d’intervention. Les suites opératoires ont été très satisfaisantes car tous les opérés ont pu quitter les établissements de soins dans un délai de deux à trois semaines. Ils les ont suivis pendant six moins pour noter deux récidives et deux cicatrices chéloïdes Forts de ces résultats et de la revue de la littérature, les auteurs soulignent que les tumeurs ostéo-musculo-nerveuses de la paroi thoracique constituent un challenge dans leur milieu peu équipé en scanner et en examens extemporanés. Ils recommandent d’autres études dans des centres similaires. Ils pensent aussi que des résections raisonnablement agressives avec des reconstructions sérieuses sont possibles et que si ces résections sont faites précocement, elles aboutiraient à des guérisons des tumeurs thoraciques primaires localisées.
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